Molière
L’Avare
«Il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger», telle est la devise d’Harpagon. Point d’excès en sa maison : il veille à la dépense et compte ses écus.
Avare impénitent, il préfère encore son or au bonheur de ses enfants. C’est décidé : il mariera son fils à une riche veuve et donnera sa fille à un vieillard qui accepte de l’épouser sans dot. Dès lors, ruse et détermination suffiront-elles à déjouer les plans de l’horrible barbon?
Face à l’appât du gain, les liens familiaux sont mis à rude épreuve dans une comédie riche en coups de bâton, surprises et quiproquos.
– Molière ou le rire dans tous ses états
– Des repères sur le théâtre et la société du 17ème siècle (l’argent, le costume, le mariage, la mode) et un éclairage sur la langue classique
– Etc.
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Le jeu de l’amour et du hasard
Peut-on épouser un inconnu ? Ce n'est pas l'avis de Silvia, promise à un certain Dorante qu'elle n'a jamais vu. Avant d'accepter ce mariage, elle décide donc de tester son prétendant sans se faire connaître : elle prendra l'identité et les attributs de sa servante Lisette, pendant que celle-ci se fera passer pour Silvia. Mais ce qui était une bonne idée se transforme en situation cocasse, puisque Dorante a lui aussi échangé les rôles avec son serviteur. L'entrevue des deux valets subitement élevés au rang de maîtres laisse présager de savoureuses répliques, mais pourra-t-elle changer la donne amoureuse de la pièce ? Rien n'est moins sûr, à moins que derrière les travestissements, l'amour ne finisse par reconnaître les siens… Comme souvent chez Marivaux, le jeu amoureux passe par un jeu de masques : le spectateur, lui, sait toujours qui est qui, mais la naissance du sentiment amoureux et ses multiples secrets n'en finissent pas de le surprendre et de le charmer.
Athalie
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La Reine morte
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