Molière
L’Avare
«Il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger», telle est la devise d’Harpagon. Point d’excès en sa maison : il veille à la dépense et compte ses écus.
Avare impénitent, il préfère encore son or au bonheur de ses enfants. C’est décidé : il mariera son fils à une riche veuve et donnera sa fille à un vieillard qui accepte de l’épouser sans dot. Dès lors, ruse et détermination suffiront-elles à déjouer les plans de l’horrible barbon?
Face à l’appât du gain, les liens familiaux sont mis à rude épreuve dans une comédie riche en coups de bâton, surprises et quiproquos.
– Molière ou le rire dans tous ses états
– Des repères sur le théâtre et la société du 17ème siècle (l’argent, le costume, le mariage, la mode) et un éclairage sur la langue classique
– Etc.
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Après deux premières versions sous le titre La Jeune Fille Violaine, L'Annonce faite à Marie (1912) a encore été reprise par son auteur tard dans sa vie. Ce » Mystère en quatre actes et un prologue « , à l'action touffue, mystérieuse, raconte l'ascension vers la sainteté de Violaine, lépreuse par charité (c'est le baiser à l'architecte Pierre de Craon), persécutée par les siens, et notamment par sa soeur Mara, abandonnée par son fiancé, et qui accomplit un miracle, sauver l'enfant de sa soeur, sans échapper pour autant à sa haine. La jeune fille, imitation de la Vierge Marie, exprime le mystère de la souffrance et de la destinée. Claudel y a mis son expérience de l'amour impossible, de la foi, et du rythme à la fois poétique et théâtral.
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