Lotfi Mraihi
Le bobard d’or
Président fondateur de l’Association de soutien à la création musicale (ASCM) de 2005 à 2010, M. Mraïhi a présenté plusieurs programmes radiophoniques et dirigé le Festival de musique spirituelle, le Festival de chant à cappella, et le Festival de musique instrumentale. Mraïhi a également présidé le jury du Festival de musique tunisienne en 2007, et est membre du conseil de l’Amara à Beyrouth.
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Suzanne et les jeunes hommes
En avril 1921, Suzanne Pasquier est une actrice de théâtre reconnue à Paris. Elle dévoue sa vie à la scène et travaille avec Éric Vidame, un metteur en scène de talent et novateur d’un petit théâtre de la rue des Carmes, pour lequel elle éprouve une admiration ambiguë. Belle et courtisée, Suzanne ne manque pas d’admirateurs, dont notamment les trois jeunes frères Baudoin, qui par un heureux hasard vivent dans le village natal du père du clan Pasquier, Raymond, dans le Val-d’Oise. À la suite de la déception de ne pas se voir attribuer, par Vidame, un rôle qu’elle ambitionnait, Suzanne accepte finalement la proposition de l’ainé des Baudoin, Philippe, de venir passer quelque temps dans leur maison de Nesles-la-Vallée. Toute la famille Baudoin lui fait les honneurs d’une princesse, sans pour autant changer son style de vie simple et chaleureux …
Comme le temps passe
Roman du souvenir, de l enfance et de la tentation, de la séparation et du retour, Comme le temps passe, c est l histoire de deux enfants de Tolède qui deviennent adultes en France ; « l histoire de deux êtres qui peuvent se chercher, se perdre, se retrouver, sans jamais cesser d être faits l un pour l autre », disait Brasillach. Publié pour la première fois en 1937, Comme le temps passe est le roman le plus riche et le plus connu de Robert Brasillach, c est aussi le roman de la jeunesse en quête de bonheur, qui fuit et qui renaît tour à tour.
Seules les larmes seront comptées
Parvenu à l'heure des bilans, le narrateur, directeur d'hôpital, se souvient que, trente ans auparavant, on avait exhibé devant les étudiants, dans un amphithéâtre déjà vétuste, aujourd'hui disparu, sa mère, presque mourante, un écriteau sur la poitrine. Et d'autres souvenirs reviennent qui font affleurer quelques figures d'Argentins : Gabriel, le kinésithérapeute aveugle, Nicolas, le frère, et même Eva Perón, haranguant du haut d'un tracteur une foule de miséreux. Mais très vite, sur la scène de la mémoire, c'est l'extravagant M. Moralès qui s'impose. Ancien grand couturier, tour à tour avide d'absolu et succombant à l'abjection, il entraîne dans son sillage un cortège d'excentriques. Seul le souvenir de la mère, une femme aux yeux gris, pénétrée de la sagesse des humbles, revient apaiser le tumulte de la mémoire. Et les ombres, enfin, peuvent se dissiper.
Les aventures de Boro – Tome III – les noces de Guernica
Revoici « Boro », son insolence et sa désinvolture de héros fitzgeraldien, dans le troisième volet de ses aventures. Nous sommes en 1937, alors que les républiquains cèdent devant les troupes franquistes. La guerre d'Espagne a oublié le photographe-aventurier sur la paille humide d'un cachot, dans les couloirs des condamnés à mort, parmi les cris des suppliciés.Mais pendant ce temps, dans le Paris du Front populaire, ses amis ne restent pas inactifs. Boro parviendra-t-il à s'évader de sa forteresse et à échapper à son gardien, l'impitoyable Von Riegenburg ? Sauvera-t-il Solana, sa compagne de cellule, farouche passionaria dont la beauté pourrait lui faire oublier la lointaine Maryika ?

