Nicolas Barreau
Le café des petits miracles
Une fois encore Nicolas Barreau nous embarque dans une magnifique histoire d’amour, qui nous enseigne que laisser tomber son sac dans le Grand Canal, faire confiance à un vénitien à la beauté ténébreuse et sentir la terre se dérober sous les pieds peut aussi être une chance. Éléonore Delacourt a vingt cinq ans et aime la dolce vita. Elle ne court pas, elle se promène. Elle n’est pas impulsive, mais réfléchie. Elle ne déclare pas sa flamme, elle préfère en rêver. Timide et romantique, elle adore s’évader dans les livres et croit aux présages, petits messagers du destin. Elle n’a pas hérité de l’intrépidité de sa grand-mère, qui l’a pourtant élevée et lui a légué l’objet qu’elle chérit le plus : une bague en grenats avec une gravure en latin Omnia vincit amor. Elle n’est a priori pas le genre de fille qui, de but en blanc, vide son compte en banque et, par une froide matinée de janvier, saute dans un train à destination de Venise ! Mais parfois la vie est imprévisible et une phrase énigmatique retrouvée dans un vieux livre peut avoir des conséquences inattendues…
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L’Anneau d’améthyste est un roman d’Anatole France publié en 1899. Il fait partie de l’Histoire Contemporaine, tétralogie dont il constitue le troisième volet. Ce roman poursuit l’histoire de M. Bergeret ainsi que la candidature de l’abbé Guitrel à l’évêché de Tourcoing, ces deux thèmes ayant été entamés dès le premier livre de la tétralogie, L’Orme du mail. Les personnages sont pour la plupart présents dès ce premier livre et l’auteur ne redonne pas d’explication par la suite sur leur histoire. Le roman se situe en pleine affaire Dreyfus.
Destins
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Celestino Marcilla, Madrilène de famille bourgeoise, a milité à gauche pendant les années qui précédèrent la guerre civile, puis combattu avec une bravoure remarquée dans les milices, puis s'est réfugié en France au moment de la défaite de 1939. Alors une fille – son unique enfant – lui est née, Pascualita, et sa femme est morte. Celestino a emmené sa fille avec lui à Paris, qu'il n'a pas quitté depuis. En 1959, elle a vingt ans, et il en a soixante-sept. Celestino, à Paris, vit de ses rentes, qui lui donnent une certaine aisance. Il ne fait rien, que penser ou rêver politique, passant ses journées à lire et à annoter des journaux et des livres, à écrire des articles de politique ou de sociologie qui sont refusés partout, et un ouvrage qui n'avance pas – au côté de Pascualita, qui n'a qu'indifférence et dédain pour les préoccupations ou plutôt l'obsession de son père.