Corneille
Le Cid
« Rodrigue, as-tu du cœur? » Par cette question, Don Diègue éprouve le courage de son fils avant de lui demander d’affronter en duel le Comte de Gormas, qui l’a giflé. S’il tue le Comte, Rodrigue sauve son honneur mais perd son amour – la belle Chimène, fille de l’offenseur. Face à ce douloureux dilemme, Rodrigue fera-t-il triompher son cœur ou sa raison ? À sa création, en 1637, Le Cid suscite les passions les plus vives. Les rivaux de Corneille attaquent la pièce, dénoncent ses invraisemblances et crient au plagiat. Mais déjà, « tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue ». Depuis, Le Cid n’a cessé d’être joué.
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La morale occupe une place centrale dans l’oeuvre de Diderot et dans Le Neveu de Rameau. La morale a un double sens: les moeurs, les opinions et les comportements valorisés dans une société et la science des moeurs. À côté des études savantes ou apologétiques (religieuses), la satire offre un moyen pour comprendre les normes et les valeurs morales, en dénonçant leur transgression par des vicieux. Le Neveu de Rameau est une « satyre ». L’article analyse le genre de satire qu’est ce dialogue. Il apparaît que si d’un côté c’est Lui, le vicieux qui est la cible de la satire, de l’autre c’est lui qui fait la satire d’un milieu social qui nie les valeurs de la morale commune.
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« Géronte – On ne peut pas mieux raisonner, sans doute. Il n'y a qu'une seule chose qui m'a choqué : c'est l'endroit du foie et du cœur. Il me semble que vous les placez autrement qu'ils ne sont; que le cœur est du côté gauche, et le foie du côté droit. Sganarelle – Oui, cela était autrefois ainsi; mais nous avons changé tout cela, et nous faisons maintenant la médecine d'une méthode toute nouvelle. » Les cocasseries perpétuelles de Sganarelle et son charabia scientifique suffisent à tromper la crédulité de la patiente et de son entourage, pour notre plus grand bonheur. Et, pour comble de l'ironie, le faux médecin a affaire à une fausse malade…