Claude Gubler, Michel Gonod
Le Grand secret
Le 10 mai 1981, François Mitterrand est élu président de la République. Le 16 novembre 1981, six mois plus tard, des examens médicaux révèlent au chef de l’État qu’il est atteint d’un cancer. Les statistiques lui laissent de trois mois à trois ans de vie. Une poignée de médecins vont engager le combat contre la maladie avec pour obsession de sauver le Président et de respecter son ordre : que les Français n’en sachent rien. C’est un secret d’État. Seul Claude Gubler, le médecin personnel de François Mitterrand pendant deux septennats, pouvait nous livrer le récit stupéfiant de ces années gagnées sur la mort et vécues au jour le jour. Ces révélations bouleversent notre vision d’un homme qui dirigea la France durant quatorze années.
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Mai 68 – Des barricades ou des réformes ?
Alain Griotteray, à la demande de Valéry Giscard d’Estaing, avait analysé devant les députés Républicains Indépendants en juin 1968 les erreurs du mois de mai auxquelles le peuple avait répondu par la manifestation du 30 mai 1968 au Champs-Elysées et par les élections triomphales de fin juin. Sa conférence fut publiée en septembre 1968, préfacée par Valéry Giscard d’Estaing. Cet ouvrage en redonne la version intégrale. Alain Griotteray répondait alors par l’analyse du mal et les leçons à en tirer. Il complète aujourd’hui son analyse de juin 1968. Il décrit les Français tournant le dos à leur civilisation chrétienne et subissant l’invasion de l’islam… Est-ce la fin de leur monde, selon l’expression d’André Malraux en juin 1968 ? Cette fin est-elle inéluctable à partir du moment où nul ne se fait plus une certaine idée de la France ?
L’Algérie de Gaulle et l’armée
La tragédie vécue par l'armée, les rapports de celle-ci avec le général De Gaulle après son accession au pouvoir en 1958, les rapports entre l'armée et la population, tout est décrit avec un constant souci de l'histoire. et pour finir, « La fronde des généraux », on assiste à leur procès, on suit leurs années de captivité jusqu'à leur retour à la vie civile.
Fier d’être français
Il faut bien que quelqu’un monte sur le ring et dise: « Je suis fier d’être français. » Qu’il réponde à ceux qui condamnent la France pour ce qu’elle fut, ce qu’elle est, ce qu’elle sera: une criminelle devenue vieillerie décadente. Or nos princes, qui devraient la défendre, au lieu de pratiquer la boxe à la française, s’inspirent des lutteurs de sumo! Comment ne pas chanceler dans ces conditions? Et les procureurs de frapper fort. Ils exigent que la France reconnaisse qu’elle les opprime, qu’elle les torture, qu’elle les massacre. Seule coupable! Pas de héros dans ce pays! Renversons les statues, déchirons les légendes. Célébrons Trafalgar et Waterloo, et renions Austerlitz! Ils veulent que la France s’agenouille, baisse la tête, avoue, fasse repentance, reconnaisse ses crimes et, tondue, en robe de bure, se laisse couvrir d’insultes, de crachats, heureuse qu’on ne la « nique » qu’en chanson et qu’on ne la brûle que symboliquement chaque nuit! Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix, de monter sur le ring… et de boxer à la française!
Conversation avec Bernadette Chirac
Format poche – « J'aimerais que les Français sachent ce qui constitue (…) ma personnalité, qu'ils comprennent que j'ai tenté d'être utile aux autres ». Car, attention, Bernadette Chirac n'est pas l'ombre de son mari, accrochée à son sac à main, mais un être à part entière. Qu'on se le dise. Elle est une femme d'action, de terrain : son engagement dans le combat humanitaire (sa fondation, l'opération Pièces jaunes, son projet de Maisons des adolescents, son travail avec les Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France…) et son implication dans la vie politique locale en Corrèze le prouvent. Cet ouvrage est là pour le rappeler… et pour mieux faire connaître la femme qu'elle est réellement, loin de l'image distanciée et timide qu'en ont fabriquée les médias.