Guy de Maupassant
Le Horla et six contes fantastiques
Un être invisible hante un personnage qui ne peut lui échapper. Une jeune morte réapparait dans un château gardé par un étrange jardinier. Une main s’anime et tue l’homme qui la gardait chez lui comme un trophée. Voici le sujet de trois des sept nouvelles de ce recueil, sept nouvelles fascinantes où le lecteur, confronté à des faits insolites et captivé par l’art du conteur, sent parfois vaciller sa raison.
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Contes de la bécasse
Chaque automne, un vieux chasseur régalait ses amis de bécasses. Les têtes de ces délicieux oiseaux étaient donnés à un seul convive désigné par le sort. Et ce dernier, pour dédommager les autres, devait raconter une histoire. Les seize nouvelles de ce recueil se situent presque toutes en Normandie où Maupassant vécut une jeunesse heureuse. Ses paysans chasseurs, ses aristocrates, sa rempailleuse, ses pêcheurs sont saisis sur le vif dans leur vie quotidienne. La folie de la femme qui a perdu toute sa famille, l’avarice sordide de la maîtresse du petit chien, la triste vieillesse des danseurs de menuets, la revanche de l’épouse bafouée, Maupassant voit tout dans les détails les plus poignants. Le célèbre auteur de Bel Ami nous donne dans ce recueil ses meilleurs contes.
Contes parisiens, normands et fantastiques
Guy de Maupassant est l’auteur de plus de trois cents contes. Ce recueil en présente dix-neuf, représentatifs du talent et de l’éclectisme de cet auteur. Contes parisiens, normands et fantastiques, ils nous parlent de vanité, de cupidité, d’amour contrarié, de dévotion et de libertinage, mais aussi de folie et du sentiment de peur. Grâce à son sens aigu de l’observation, Maupassant déroule ainsi sous nos yeux un tableau à la fois attachant, amusant et frémissant de la société française du XIXe siècle.
Fort comme la mort
Un autre Maupassant que celui des contes normands et de La Maison Tellier. Un Maupassant qui, à travers l’histoire du peintre Olivier Bertin, projette son obsession du déclin, tente de se libérer de l’angoisse qui saisit tout créateur lorsque s’approche l’heure du bilan. Histoire d’un homme qui cherche à retrouver dans la fille de sa maîtresse sa jeunesse perdue, Fort comme la mort est aussi un grand roman social qui analyse les mécanismes et les rites de ce monde du faux-semblant, de l’ennui, de la stérilité du cœur que l’on appelle le grand monde. On a dit : Paul Bourget, mais la lucidité, déjà, est celle de Proust.
Mont-Oriol
Comment à force de bluff, de supposés miracles et de faux certificats délivrés par des médecins complaisants on parvient à fabriquer une ville d’eaux et à lotir au plus haut prix un paysage entier en exploitant la crédulité des uns et en s’appuyant sur la malhonnêteté des autres. Le conflit de la bourgeoisie locale, du propriétaire paysan âpre et rusé et de la banque, de l’affairisme parisien. Un des plus cruels portraits du corps médical que l’on ait jamais faits et une histoire sentimentale peut-être plus cruelle encore. En démontant les rouages de la spéculation foncière, en analysant le mécanisme de la concentration capitaliste à la fin du XIXe siècle, Maupassant a écrit, avec Mont-Oriol, le plus moderne de ses romans.