Guy de Maupassant
Le Horla et six contes fantastiques
Un être invisible hante un personnage qui ne peut lui échapper. Une jeune morte réapparait dans un château gardé par un étrange jardinier. Une main s’anime et tue l’homme qui la gardait chez lui comme un trophée. Voici le sujet de trois des sept nouvelles de ce recueil, sept nouvelles fascinantes où le lecteur, confronté à des faits insolites et captivé par l’art du conteur, sent parfois vaciller sa raison.
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Contes de la bécasse
Chaque automne, un vieux chasseur régalait ses amis de bécasses. Les têtes de ces délicieux oiseaux étaient donnés à un seul convive désigné par le sort. Et ce dernier, pour dédommager les autres, devait raconter une histoire. Les seize nouvelles de ce recueil se situent presque toutes en Normandie où Maupassant vécut une jeunesse heureuse. Ses paysans chasseurs, ses aristocrates, sa rempailleuse, ses pêcheurs sont saisis sur le vif dans leur vie quotidienne. La folie de la femme qui a perdu toute sa famille, l’avarice sordide de la maîtresse du petit chien, la triste vieillesse des danseurs de menuets, la revanche de l’épouse bafouée, Maupassant voit tout dans les détails les plus poignants. Le célèbre auteur de Bel Ami nous donne dans ce recueil ses meilleurs contes.
Boule de suif et autres nouvelles
1870, la débâcle. Les Prussiens entrent dans Rouen. Et voilà que deux couples, deux bonnes soeurs, un démocrate et une femme de petite vertu s’apprêtent à quitter la ville par la même diligence. Drôle d’équipage ! D’abord rejetée, Boule de Suif, jolie fille aux moeurs légères, saura gagner par son bon coeur l’estime des bourgeois. Mais résistera-t-elle à l’intérêt personnel et à l’odieux chantage d’un Prussien mal intentionné ? Dans cette célèbre nouvelle. Guy de Maupassant dénonce d’un trait rageur et insolent les fausses convenances, l’égoïsme et la cruauté.
Contes parisiens, normands et fantastiques
Guy de Maupassant est l’auteur de plus de trois cents contes. Ce recueil en présente dix-neuf, représentatifs du talent et de l’éclectisme de cet auteur. Contes parisiens, normands et fantastiques, ils nous parlent de vanité, de cupidité, d’amour contrarié, de dévotion et de libertinage, mais aussi de folie et du sentiment de peur. Grâce à son sens aigu de l’observation, Maupassant déroule ainsi sous nos yeux un tableau à la fois attachant, amusant et frémissant de la société française du XIXe siècle.
Mademoiselle Fifi
Mademoiselle Fifi est publiée pour la première fois dans le Gil Blas du 23 mars 1882, puis reprise dans un recueil homonyme. Dans cette œuvre, Maupassant reprend les thèmes de la guerre et de la prostitution qui ont fait son succès. Il reprend également les thèmes du libertinage, prend parfois des aspects macabres et pose des interrogations sur la mort.