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Arnaldur Indridason
Le lagon noir
Reykjavík, 1979. Le corps d’un homme vient d’être repêché dans le lagon bleu, qui n’est pas encore aussi touristique qu’aujourd’hui. La victime serait tombée d’une très grande hauteur, peut-être a-t-elle été jetée d’un avion. En découvrant qu’il s’agit d’un ingénieur qui travaille à la base américaine de Keflavik, l’attention de la police se tourne vers de mystérieux vols secrets effectués entre le Groenland et l’Islande. Les autorités américaines ne sont pas prêtes à coopérer et font même tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher la police islandaise de faire son travail. Conscients des risques qu’ils prennent, Erlendur et Marion Briem poursuivent leur enquête avec l’aide d’un officier de la base. En parallèle, Erlendur travaille sur une vieille affaire non résolue : une jeune fille disparue sur le chemin de l’école, quarante ans plus tôt. Les témoins disent qu’elle sortait avec un garçon de Camp Knox, un quartier pauvre, où les gens vivent dans les baraquements abandonnés par les soldats américains après l’occupation de l’Islande. Le petit ami ne sera jamais retrouvé et les parents mourront sans savoir ce qu’il est advenu de leur fille. Erlendur est contacté par une tante qui lui demande de trouver la vérité. Erlendur a trente ans et vient de divorcer. Le personnage est plus jeune, plus ouvert et bien moins désillusionné et sombre que dans l’avenir que nous lui connaissons. Il travaille depuis peu à la brigade d’enquêtes criminelles sous les ordres de Marion Briem et ne cache pas ses positions contre la présence américaine sur le sol islandais. Indridason construit un univers particulier, un personnage littéraire de plus en plus complexe ; peu à peu le roman noir est absorbé par la littérature et la qualité de l’écriture.
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