Molière
Le Misanthrope
Le Misanthrope est une comédie sombre de 1666, dont l’intrigue paraît simple : un homme essaie d’obtenir un rendez-vous en tête à tête avec la femme qu’il aime – et n’y parvient pas. Cet homme excessif, Alceste, défend la sincérité absolue. Mais la jeune femme, Célimène, qui reçoit bien des hommes dans son salon, aime plaire… Qui a tort et qui a raison, des inadaptés sincères ou des hypocrites trop bien adaptés ? Entre le rire et les larmes, Molière se garde bien de nous donner une réponse.
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La Reine morte
La Reine morte est une pièce de théâtre d'Henry de Montherlant écrite en 1942 et représentée pour la première fois le 8 décembre 1942 à la Comédie-Française dans une mise en scène de Pierre Dux avec Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud. C'est une des pièces les plus connues de l'auteur, qui développe le thème classique de l'amour contrarié par la raison d'État. Cette pièce est librement inspirée de l'histoire des rois de Portugal Alphonse IV et Pierre Ier et d'Inés de Castro, d'après le drame espagnol Reinar después de morir, Régner après sa mort, de Luis Velez de Guevara.
Le Tartuffe
En laissant Tartuffe entrer dans sa maison, Orgon ne pouvait pas imaginer qu'il allait mettre en péril sa fortune, son honneur, son bonheur et l'unité de sa famille. Et pourtant, c'est bien à quoi travaille « l'imposteur », mais toujours à l'insu du maître de maison : si Tartuffe courtise la femme d'Orgon, c'est sous prétexte de l'entretenir de religion; s'il spolie ses enfants, c'est sous couvert de les remettre dans le droit chemin; s'il s'approprie les cordons de la bourse, c'est pour mieux organiser la dévotion familiale. Comment, dans ces conditions, Orgon aurait-il pu s'apercevoir de son aveuglement et donner au faux dévot la correction qu'il mérite? Avec Tartuffe, Molière livre une satire grinçante de toutes les hypocrisies, satire qui fait mouche et qui, 300 ans plus tard, reste toujours de mise : en témoignent les mises en scène modernes, qui se succèdent, collant à l'actualité, et le nom de Tartuffe qui est définitivement passé dans la langue comme synonyme d'hypocrite.
Bérénice
Bérénice est une tragédie historique en cinq actes et en vers (1 506 alexandrins) de Jean Racine, représentée pour la première fois le 21 novembre 1670 à l’hôtel de Bourgogne. Depuis la mort de Vespasien, père de Titus, tous s’attendent à une légitimation des amours qui lient celui-ci à Bérénice, reine de Palestine. Antiochus, roi de Commagène, ami proche de Titus, est secrètement amoureux de Bérénice depuis de longues années ; il décide, à l’approche du mariage désormais imminent, de fuir Rome – ce qu’il annonce à Bérénice en même temps qu’il lui avoue son amour pour elle. De son côté, Titus ayant sondé les assemblées romaines qui s’opposent aux noces proposées décide de renoncer à prendre pour femme Bérénice. Il envoie Antiochus annoncer la nouvelle à la reine …
Britannicus
Britannicus est la deuxième grande tragédie de Racine. Pour la première fois, l’auteur prend son sujet dans l’histoire romaine. L’empereur Claude a eu de Messaline un fils, Britannicus, avant d’épouser Agrippine et d’adopter Néron, fils qu’Agrippine a eu d’un précédent mariage. Néron a succédé à Claude. Il gouverne l’Empire avec sagesse au moment où débute la tragédie. Racine raconte l’instant précis où la vraie nature de Néron se révèle : sa passion subite pour Junie, fiancée de Britannicus, le pousse à se libérer de la domination d’Agrippine et à assassiner son frère.

