Tony Juniper, Emily Shuckburgh
Le petit livre du changement climatique
SAR Le prince de Galles est l’un des acteurs majeurs de la lutte contre le réchauffement climatique. En 2007, il a initié le Prince’s rainforests Project visant à limiter la déforestation et depuis 2010 il anime un groupe de réflexion sur le développement durable. Cette petite introduction au changement climatique explique en termes simples les mécanismes en jeu et leurs conséquences pour la planète.
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Musique mortelle
La rumeur court dans les rues de La Nouvelle-Orléans que des musiciens sont assassinés dans d’étranges circonstances… On dit que la mort les frappe peu après qu’ils se sont produits en concert. Du moins, c’est ce dont est persuadé Tyler Anderson, l’ami d’une des victimes. Celui-ci va même jusqu’à assurer que l’instrument de son défunt comparse – un saxophone – est lié à la série de meurtres. Alors, qui d’autre que Danni Cafferty pour se pencher sur ce nouveau mystère ? Après tout, la jeune femme a déjà permis de résoudre deux affaires tout aussi troublantes par le passé. Encore faut-il que Danni accepte de replonger dans une enquête qui, à coup sûr, mettra à nouveau ses extraordinaires capacités psychiques à rude épreuve… Mais, quelle que soit sa décision, elle aura toujours le soutien de Michael Quinn, son compagnon et âme sœur, avec qui elle espère enfin pouvoir construire une vie loin des malédictions et autres fantômes du passé.
Tout près du tueur
Vingt et un ans plus tôt, ils ont été les témoins d’un crime atroce. Aujourd’hui, ils vont payer pour leur silence. Alors qu’elle court, comme tout les matins, dans le parc près de chez elle, le médecin légiste Lucy Trask découvre avec horreur le corps affreusement mutilé d’un homme. Un homme qu’elle a autrefois bien connu, comme l’enquête de la police de Baltimore va vite le révéler. En plaçant le corps à cet endroit, le tueur voulait-il attirer l’attention de Lucy ? Et que signifie la lettre, ou le chiffre, tracé sur le dos de la victime ? La découverte d’un deuxième corps, lui aussi mutilé, plonge Lucy dans l’angoisse et le désarroi. Car cette nouvelle victime, comme la première, vient d’Anderson Ferry, la petite ville où elle a vécu enfant. Qu’est-ce qui la relie à ce tueur violent, sadique, que rien n’arrête, et qui, elle le pressent, se cache dans son entourage? Et parviendra-t-elle, au prix d’une éprouvante plongée dans ses souvenirs les plus sombres, à rassembler les pièces du puzzle macabre qu’il semble vouloir lui proposer ? Pour faire éclater la vérité, et pour survivre, Lucy ne peut compter que sur l’inspecteur Fitzpatrick.
Un loup pour l’homme
Printemps 1960. Au moment même où Antoine apprend que Lila, sa toute jeune épouse, est enceinte, il est appelé pour l’Algérie. Engagé dans un conflit dont les enjeux d’emblée le dépassent, il demande à ne pas tenir une arme et se retrouve infirmier à l’hôpital militaire de Sidi-Bel-Abbès. À l’étage, Oscar, un jeune caporal amputé d’une jambe et enfermé dans un mutisme têtu, l’aimante étrangement : avec lui, Antoine découvre la véritable raison d’être de sa présence ici. Pour Oscar, « tout est à recommencer » et, en premier lieu retrouver la parole, raconter ce qui l’a laissé mutique. Même l’arrivée de Lila, venue le rejoindre, ne saura le détourner d’Oscar, dont il faudra entendre le récit, un conte sauvage d’hommes devenus loups. Dans ce roman tout à la fois épique et sensible, Brigitte Giraud raconte la guerre à hauteur d’un homme, Antoine, miroir intime d’une époque tourmentée et d’une génération embarquée malgré elle dans une histoire qui n’était pas la sienne. Et avec l’amitié d’Oscar et Antoine, au coeur de ce vibrant roman, ce sont les indicibles ravages de la guerre comme l’indéfectible foi en la fraternité qu’elle met en scène.
Les Bonnes
Genet nous avertit. Il ne faut pas prendre cette tragédie à la lettre : « C’est un conte, c’est-à-dire une forme de récit allégorique. » « Sacrées ou non, ces Bonnes sont des monstres. Elles ont vieilli, elles ont maigri dans la douceur de Madame. Elles crachent leurs rages. » Les domestiques sont des êtres humiliés dont la psychologie est pertubée. Austères dans leur robe noire et souliers noirs à talons plats, les bonnes ont pour univers la cuisine et son évier ou la chambre en soupente, dans la mansarde, meublée de deux lits de fer et d’une commode en pitchpin, avec le petit autel à la Sainte Vierge et la branche de buis bénit. Genet a réussi cette pièce, Les Bonnes, peut-être parce qu’il revivait, à l’intérieur de ses personnages, en l’écrivant, sa propre humiliation.