Sophie Coignard
Le Rapport Omertà 2004
Que cachaient les procès-verbaux de l’affaire Alègre ? Pourquoi le scandale a-t-il été étouffé ? À quoi est due l’incroyable discrétion de la COB, qui fut le gendarme de la Bourse ? Qui organisait le racket au RPR selon les chefs d’entreprise cités au procès Juppé ? Comment le juge Courroye enquête-t-il ? Qui sont ses ennemis ? Manipulations médiatiques, affaires trop vite classées ou règne de la loi du silence : Le Rapport Omertà répond à toutes les interrogations qui restent en suspens. Un document à plusieurs voix qui s’attaque aux vérités interdites de la société française et dévoile enfin la face cachée de l’actualité.
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Au cours d’une nuit pluvieuse, Mundo Morales, shérif-adjoint d’une petite ville de Californie, pense être victime d’une hallucination en voyant le corps d’Attis McCurtain, son meilleur ami, flotter à la Surface de la rivière Salinas. Ce dernier, de retour du Vietnam où ils ont combattu ensemble, n’est-il pas interné pour démence ?
Pour Morales l’enquête ne fait que commencer tandis qu’à des kilomètres de là, au cœur des marécages du Mississipi, un vieil Indien, grand-oncle d’Attis, a pressenti le drame. C’est auprès de celui-ci que Cole McCurtain, le frère cadet d’Attis voulant fuir l’incorporation, est parti trouver refuge. Il ignore encore que le vieil homme l’attend afin de lui confier une bien étrange mission…
Mundo Morales et Cole McCurtain, tous deux guidés par leurs traditions – mexicaine et indienne – Vont vivre une aventure qui changera le cours de leur existence.
A travers ce roman lyrique où la nature et la spiritualité jouent un rôle majeur, Louis Owens, Choctaw et Cherokee, professeur de littérature à l’université du Nouveau-Mexique, s’affirme comme l’une des nouvelles voix de la littérature indienne contemporaine.
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Alors que notre société prône le culte du gagnant, la figure de la victime en est arrivée à occuper celle du héros. La médiatisation des catastrophes a révélé que l’unanimité compassionnelle était en train de devenir l’ultime expression du lien social. Et les demandes de réparation auprès des psychiatres et des juristes sont sans fin. Jusqu’où irons-nous dans cette « victimisation » généralisée ? Caroline Eliacheff et Daniel Soulez Larivière croisent leurs expériences et leurs disciplines pour démonter et explorer ce courant qui a émergé dans les années 80 sur tous les fronts et se nourrit de l’idéal égalitaire et de l’individualisme démocratique. Ils dénoncent les dangers que nous fait courir ce primat du compassionnel et de l’émotionnel qui, parfois déjà, affecte l’intérêt des victimes et pourrait se retourner contre la société tout entière.
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7 avril 1994 : François de Grossouvre est retrouvé mort, suicidé dans son bureau à l’Élysée. Nouvelle affaire d’État. Conseiller et vieux compagnon du président de la République dont il est depuis trente-cinq ans l’éminence grise, Grossouvre connaît les moindres secrets de François Mitterrand. Depuis 1982 et mes premières grandes enquêtes sur la corruption socialiste, je le rencontre régulièrement, à l’abri des regards. Durant toutes ces années, il devient un ami et me livre d’inquiétantes confidences sur les coulisses de l’État PS, les réseaux de l’affairisme politique et les « 40 voleurs… » que le président de la République tolère autour de lui, encourage parfois, protège toujours.

