Marie-Bernadette Dupuy
Le refuge aux roses
A Pompadour, en Corrèze. Une Américaine, Margaret Williams, accepte la proposition de Sylvie, une belle femme d’âge mûr, qui l’invite à venir chaque jour pour bavarder avec elle et lui raconter son histoire d’amour qu’elle a vécu en Louisiane avec Jack, un homme marié aussi séduisant qu’énigmatique. Au fil du récit, Margaret sent que son hôtesse lui cache quelque chose. Un mystère plane…
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Celestino Marcilla, Madrilène de famille bourgeoise, a milité à gauche pendant les années qui précédèrent la guerre civile, puis combattu avec une bravoure remarquée dans les milices, puis s'est réfugié en France au moment de la défaite de 1939. Alors une fille – son unique enfant – lui est née, Pascualita, et sa femme est morte. Celestino a emmené sa fille avec lui à Paris, qu'il n'a pas quitté depuis. En 1959, elle a vingt ans, et il en a soixante-sept. Celestino, à Paris, vit de ses rentes, qui lui donnent une certaine aisance. Il ne fait rien, que penser ou rêver politique, passant ses journées à lire et à annoter des journaux et des livres, à écrire des articles de politique ou de sociologie qui sont refusés partout, et un ouvrage qui n'avance pas – au côté de Pascualita, qui n'a qu'indifférence et dédain pour les préoccupations ou plutôt l'obsession de son père.
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