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Mircea Eliade
Le sacré et le profane
« Le sacré et le profane constituent deux modalités d’être dans le monde, deux situations existentielles assumées par l’homme au long de son histoire. Ces modes d’être dans le Monde n’intéressent pas uniquement l’histoire des religions ou la sociologie, ils ne constituent pas uniquement l’objet d’études historiques, sociologiques, ethnologiques. En dernière instance, les modes d’être sacré et profane dépendent des différentes positions que l’homme a conquises dans le Cosmos ; ils intéressent aussi bien le philosophe que tout chercheur désireux de connaître les dimensions possibles de l’existence humaine. » Mircea Eliade.
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Ce livre très bien organisé en chapitres traitant chacun d’une facette du phénomène, vous emmènera des faits constatés aux hypothèses ultimes sur sa nature, et entre les deux vous aurez compris qu’il est digne d’être pris en considération.
Essai sur l’entendement humain
L’Essai sur l’entendement humain de John Locke (1632-1704) fait partie des très grands livres qui ont modelé le visage de la philosophie occidentale. Paru en 1689, l’ouvrage a été publié en traduction française en 1700. Il est au point de rencontre de deux grands siècles de philosophie : ancré dans les concepts et les débats de l’âge classique, il marque aussi un moment de rupture dans la manière de faire de la philosophie et met au jour de nouvelles questions que les auteurs du XVIIIe siècle n’auront de cesse d’explorer.
Le moine et le philosophe
En quoi consiste exactement le bouddhisme ? Pourquoi fait-il aujourd’hui tant d’adeptes en Occident ? Comment expliquer le succès d’une forme de sagesse à la fois si ancienne et si nouvelle ? Pour répondre à ces questions, voici un livre issu de circonstances tout à fait exceptionnelles dans l’histoire des hommes et des idées. Né en 1946, Matthieu Ricard, docteur en biologie, s’installe définitivement en Asie et devient moine tibétain` auprès de son maître le Dalaï-Lama. Tout semble désormais l’opposer intellectuellement à son père, Jean-François Revel, philosophe agnostique déclaré. Mais les deux hommes n’ont jamais cessé de se voir et, en 1996, dans la solitude du Népal, ils décident de confronter leurs interrogations et leurs curiosités réciproques au cours d’entretiens spontanés d’une lumineuse intelligence. Après un début prometteur de carrière scientifique, Matthieu Ricard s’est installé en Asie, est devenu moine bouddhiste en 1978 et interprète du Dalaï-lama en 1989 (voir L’Infini dans la paume de la main). De quoi étonner et perturber son père, Jean-François Revel, philosophe, journaliste, polémiste et athée déclaré. Cependant, le père et le fils n’ont pas perdu le contact et, en 1996, dans des circonstances propices à un dialogue authentique et profond, ils ont décidé de confronter leurs approches de la vie. (Sorti en 1997, le texte a été revu par les auteurs pour l’édition de poche.) Dans ce débat intense, de multiples thèmes sont abordés, de la spiritualité à la notion de progrès, en passant par la foi, la nature de l’esprit, la mort, la psychanalyse et la politique (notamment dans le contexte du martyre du peuple tibétain). Si le philosophe reste sceptique quant à la métaphysique proposée par le bouddhisme, il admire fort sa sagesse, arrivant « à point nommé » pour l’Occident, qui « a triomphé dans la science, mais n’a plus ni sagesse ni morale qui soient plausibles ».
L’homme et les Hommes – Un jour un homme … – Demain, les autres
Lot de 3 ouvrages de Jean Hamburger.
Né à Paris, le 15 juillet 1909.
Études de sciences en Sorbonne, puis de médecine. Successivement chef de clinique en 1936, médecin des hôpitaux en 1945, agrégé en 1946, médecin de l’hôpital Necker en 1949 et professeur de clinique néphrologique de 1958 à 1982. Dirige pendant la même période un laboratoire de recherches de l’INSERM et du CNRS sur le rein et l’immunologie de greffe.
Fondateur et vice-président de la Fondation pour la recherche médicale.
Créateur du concept de réanimation médicale (1953) et de la discipline qu’il a proposé de nommer néphrologie, étude du rein normal et des maladies du rein. Réalisateur du premier rein artificiel français (1955). Premières greffes de rein réussies (premier succès prolongé 1953, premiers succès définitifs entre faux jumeaux 1959 et entre non-jumeaux 1962). Recherches fondamentales sur l’immunologie des maladies rénales, l’immunologie de greffe et les maladies auto-immunes.
À partir de 1972, auteur d’une série d’essais et œuvres littéraires consacrés à la réflexion d’un biologiste sur la condition humaine, sur les causes de la fragilité du monde actuel, sur la recherche d’un équilibre entre les impératifs biologiques et les exigences spirituelles de l’homme, et sur les limites et les “césures” de la connaissance. En même temps, son attachement à la langue française l’a conduit à publier une Introduction au langage de la médecine et à animer un Dictionnaire de médecine.
Il a reçu divers prix littéraires
Il a été élu à l’Académie française le 18 avril 1985, au fauteuil de Pierre Emmanuel (4e) et reçu sous la coupole le 16 janvier 1986 par Jean Bernard.
Mort le 1er février 1992.

