Barbara Taylor Bradford
Le secret de Katie Byrne
Katie Byrne, une adolescente de dix-sept ans, tremble de peur dans les bois du Connecticut. Sa lampe torche éclaire une scène de cauchemar : Carly, une de ses amies les plus proches, gît inconsciente. L’épouvante de Katie s’accroît lorsque, non loin de la vieille grange où, quelques heures plus tôt, les jeunes filles répétaient gaiement des monologues de Shakespeare pour la fête du lycée, son frère découvre le corps sans vie de Denise, le troisième membre de leur inséparable trio. Dix ans plus tard, Katie, devenue une magnifique jeune femme, est sur le point de donner corps à ses rêves : une grande carrière de comédienne s’offre à elle, et elle a peut-être bien rencontré l’homme de sa vie. Il lui faudra toutefois surmonter un redoutable obstacle et tenter d’échapper aux ombres du passé…
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L’île des pingouins
Aîné par la malice du Diable, le saint homme Maël aborde une île des mers hyperboréennes où l’a poussé une tempête de trente jours. Et là, trompé par sa mauvaise vue, le vieil apôtre baptise des pingouins, causant ainsi au Royaume des Cieux une perplexité dont Catherine d’Alexandrie tire heureusement les élus en proposant de métamorphoser les pingouins en hommes. Telle est l’origine la plus reculée de la civilisation pingouine dont Anatole France raconte l’évolution jusqu’à nos jours dans ce récit où sa verve féroce fustige les ambitieux et les politiciens de son temps : le temps de Boulanger ou de l’affaire Dreyfus. On y trouve un Pyrot compromis dans la sombre affaire des bottes de foin, un Colomban qui rappelle beaucoup Zola.
La goutte d’or
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Parvenu à l'heure des bilans, le narrateur, directeur d'hôpital, se souvient que, trente ans auparavant, on avait exhibé devant les étudiants, dans un amphithéâtre déjà vétuste, aujourd'hui disparu, sa mère, presque mourante, un écriteau sur la poitrine. Et d'autres souvenirs reviennent qui font affleurer quelques figures d'Argentins : Gabriel, le kinésithérapeute aveugle, Nicolas, le frère, et même Eva Perón, haranguant du haut d'un tracteur une foule de miséreux. Mais très vite, sur la scène de la mémoire, c'est l'extravagant M. Moralès qui s'impose. Ancien grand couturier, tour à tour avide d'absolu et succombant à l'abjection, il entraîne dans son sillage un cortège d'excentriques. Seul le souvenir de la mère, une femme aux yeux gris, pénétrée de la sagesse des humbles, revient apaiser le tumulte de la mémoire. Et les ombres, enfin, peuvent se dissiper.