- Home
- >
- Fantastique
- >
- Le secret des glaces
Philip Carter
Le secret des glaces
Zoé est L’Élue, l’héritière d’une lignée de femmes chargées de protéger un secret ancestral. Elle ne le découvre que lorsque des tueurs surgissent et l’entraînent dans une course folle qui la mènera aux confins de la Sibérie. Pour Zoé, le temps presse : elle doit non seulement rester en vie, mais aussi comprendre ce qu’est le Secret pour parvenir à le préserver. Dans sa quête, parsemée d’énigmes et de symboles à décrypter, elle est aidée par un agent spécial. Mais est-il vraiment son allié ?
Vous aimerez aussi
Chronique des Vampires – Le Domaine Blackwood
Quinn Blackwood parcourt les splendeurs de son domaine. Il fuit : hanté depuis sa naissance par un double maléfique, il cherche à échapper à cet esprit. En vain. Lorsque Quinn se voit transformé en vampire, héritier d’une immortalité qu’il n’a jamais souhaitée et coupé de tout ce qui faisait sa vie, il s’aperçoit que son double est devenu encore plus sanguinaire et terrifiant. Le récit nous conduit du domaine Blackwood à La Nouvelle-Orléans, de la Grèce antique à la Naples du dix-neuvième siècle. Dans les pas de Quinn, nous suivons la trace du légendaire vampire Lestai, qui, espère-t-il, l’aidera peut-être à échapper au spectre qui l’entraîne inexorablement vers les marais démoniaques et leurs abominables secrets. Plus qu’une histoire de vampires et de sorcières, ce roman est construit sur une intrigue puissante, entre liens du sang et liens sanglants, fantasmes et fantômes.
Univers 12
Les animaux fabuleux, les bestioles galactiques et les créatures mutantes, c’est la science-fiction de papa. Mais la S-F d’aujourd’hui les utilise également. R.A. Lafferty nous décrit une foire aux animaux très spéciale. C’est un ours qui intéresse Robert F. Young, tandis que Philip K. Dick nous parle d’animaux musiciens dans la plus belle tradition de l’absurde. Pour ne pas être en reste, le dessinateur Lesueur imagine une ferme de l’avenir assez cauchemardesque. Il n’y a pas que des animaux dans ce numéro. Vous y rencontrerez également le Christ, une Lolita, Las Vegas revu par William Burroughs, et René Durand lui-même. Oui, il est à la fois l’auteur et le protagoniste de sa nouvelle.
L’Eve future
L’Ève Future (1886) est au roman ce que les « Poésies » de Mallarmé sont à la poésie : le chef-d’oeuvre de l’époque symboliste, l’anti-Zola, l’anti-Goncourt.
Villiers est le plus grand conteur fantastique français. La donnée est fantastique, ou de science-fiction, puisqu’il s’agit de créer une femme artificielle, qui évite les inconvénients des femmes réelles. Ce livre traite de l’amour impossible, pour une femme qui n’existe pas. C’est aussi un roman de la révolte, qui se termine sur le frisson du créateur de l’automate. Edison, face au silence glacé, à « l’inconcevable mystère » des cieux ; un roman proche du mythe de Faust autant que de Jules Verne, par l’anticipation scientifique ; un ouvrage philosophique parce qu’il médite sur l’être et le paraître. Le style est brillant, somptueux, insolite et ironique, comme Mallarmé l’a relevé : il mène « l’ironie jusqu’à une page cime, où l’esprit chancelle. »
La dame de pique (et autres textes)
La Dame de pique, nouvelle fantastique d’Alexandre Pouchkine (1799-1837), structurée comme un roman, met en scène des personnages du théâtre populaire. La fin, suggérée par une citation en exergue, met le lecteur sur la voie : « La dame de pique signifie une malveillance cachée. » Écrivant comme on abat l’une après l’autre ses cartes maîtresses, Pouchkine rencontre différentes figures du fantastique (le comte de Saint-Germain, une revenante), mais sans s’y attarder. Le dialogue, la satire sociale, quelques remarques mêmes sur la littérature russe arrivent à trouver place dans ce condensé romanesque.