Michel Peyramaure
Le temps des ivresses – Suzanne Valadon
En 1900, quand s’ouvre le nouveau siècle, Suzanne Valadon a trente-cinq ans. Le temps des folies de jeunesse s’éloigne. Grâce à ses maîtres et amants – Renoir, Lautrec, Degas – l’ancienne gamine de la Butte qui dessinait sur les trottoirs est une artiste déjà célèbre. Elle se marie, s’installe en banlieue. Mais peut-on vivre et travailler loin de Montmartre et de ce « Bateau-Lavoir » où, autour de Picasso, on rivalise d’extravagance et de génie ? Là est sa vraie vie. Mais elle est aussi près de Maurice, son fils adolescent dont la postérité retiendra l’ivrognerie et le talent sous le nom d’Utrillo. Les années qui s’annoncent n’épargneront à Suzanne ni de nouveaux orages, ni de nouvelles passions.
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Revoici « Boro », son insolence et sa désinvolture de héros fitzgeraldien, dans le troisième volet de ses aventures. Nous sommes en 1937, alors que les républiquains cèdent devant les troupes franquistes. La guerre d'Espagne a oublié le photographe-aventurier sur la paille humide d'un cachot, dans les couloirs des condamnés à mort, parmi les cris des suppliciés.Mais pendant ce temps, dans le Paris du Front populaire, ses amis ne restent pas inactifs. Boro parviendra-t-il à s'évader de sa forteresse et à échapper à son gardien, l'impitoyable Von Riegenburg ? Sauvera-t-il Solana, sa compagne de cellule, farouche passionaria dont la beauté pourrait lui faire oublier la lointaine Maryika ?
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