Michel Peyramaure
Le temps des ivresses – Suzanne Valadon
En 1900, quand s’ouvre le nouveau siècle, Suzanne Valadon a trente-cinq ans. Le temps des folies de jeunesse s’éloigne. Grâce à ses maîtres et amants – Renoir, Lautrec, Degas – l’ancienne gamine de la Butte qui dessinait sur les trottoirs est une artiste déjà célèbre. Elle se marie, s’installe en banlieue. Mais peut-on vivre et travailler loin de Montmartre et de ce « Bateau-Lavoir » où, autour de Picasso, on rivalise d’extravagance et de génie ? Là est sa vraie vie. Mais elle est aussi près de Maurice, son fils adolescent dont la postérité retiendra l’ivrognerie et le talent sous le nom d’Utrillo. Les années qui s’annoncent n’épargneront à Suzanne ni de nouveaux orages, ni de nouvelles passions.
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Juin 1316. Louis X le Hutin vient de mourir empoisonné. Pour la première fois depuis trois cents ans, un roi capétien disparaît sans qu’un fils lui succède. Ce quatrième volume des Rois maudits fait revivre les luttes acharnées qui vont être livrées afin de s’emparer de la Régence. C’est le frère du roi mort, le comte de Poitiers, qui l’emportera. Pour préparer son accession au trône, il s’appuiera sur une certaine loi salique, cette « loi des mâles », en vérité adaptée pour la circonstance, qui constituera désormais le règlement de succession de la monarchie française. La disparition du fils posthume de Louis le Hutin permet au comte de Poitiers de devenir Philippe V, dit le Long.
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