- Home
- >
- Récit/Témoignage
- >
- L’enfant de la jungle
Sabine Kuegler
L’enfant de la jungle
A l’âge de cinq ans, Sabine débarque en Papouasie occidentale (Indonésie) avec ses parents missionnaires allemands, sa soeur et son frère. Deux ans plus tard, la famille s’installe auprès d’une tribu, les Fayou, qui vit encore à l’âge de pierre, en pleine jungle, dans la ‘Vallée Perdue’. Lorsque Sabine découvre la jungle, c’est le coup de foudre. Elle apprend à chasser, à grimper aux arbres, à nager dans des fleuves grouillant de crocodiles. Elle sait tuer des araignées venimeuses avec son arc et allumer un feu sans allumettes.
Vous aimerez aussi
Alexandre et Alestria
Elle, c’est Alestria, l’enfant sauvage devenue reine des Amazones. Celles qui chevauchent les steppes, aiment la guerre, combattent les hommes et n ont pas peur de la mort. Lui, c’est Alexandre, fils de Philippe, roi de Macédoine, né à Pella en 356 avant J-C. Ayant soumis l’Asie Mineure et la Perse, vainqueur de Darius, il ne lui manque qu’une reine pour asseoir son empire absolu. Une reine à sa mesure ou à sa démesure qu’il rencontre sous les traits d’un guerrier invincible dans l’immense steppe de Mongolie.
Rhinocéros
Rhinocéros est la pièce la plus riche de Ionesco. Elle ne perd rien de l'esprit d'innovation, de provocation, des premières pièces. Comme elles, celle-ci mélange les genres et les tons, le comique et le tragique. Mais l'innovation principale qui s'introduit ici est la réflexion sur l'Histoire, à travers le mythe. La pièce est une condamnation de toute dictature (en 1958, on pense au stalinisme). Ionesco condamne autant le fascisme que le communisme. C'est donc une pièce engagée : «Je ne capitule pas», s'écrie le héros.Le rhinocéros incarne le fanatisme qui «défigure les gens, les déshumanise».
Deux ou trois choses à vous dire
Notre pays a encore une chance de recoller à la marche du monde et de retrouver son rang. La France a rendez-vous avec les autres, tous les autres, de l’Est à l’Ouest : il n’est pas trop tard pour faire de ce rendez-vous un moment de reconquête. Mais cela ne pourra se faire qu’à deux conditions. Il nous faudra d’abord accepter la nécessaire remise en cause que nous fuyons depuis tant d’années. Tracer ensemble un projet collectif dans lequel chacun se reconnaisse et par lequel chacun retrouve l’espoir. Ne pas se contenter de défendre ses anciennes conquêtes mais en préparer d’autres, ne pas se crisper sur ses avantages devenus caducs mais adapter ses exigences aux transformations de la planète, ne pas refuser la mondialisation mais s’en servir, la tordre vers des progrès nouveaux. Il nous faudra ensuite accepter de passer quelques années difficiles, mais nécessaires, comme l’ont fait tous nos partenaires.
American Vertigo
Où va l’Amérique ? Vers le destin impérialiste que lui prédisent ceux qui la haïssent ? Vers l’horizon démocratique qu’elle incarne aux yeux de ses amis? Bernard-Henri Lévy a parcouru plus de 20000 km aux états-Unis, pendant presque un an. Du Nord au Sud. De l’Atlantique au Pacifique. De la prison de Rikers Island à la douce Savannah. D’une ville arabe près de Detroit aux communautés juives de Brooklyn. Il y a vu La Nouvelle-Orléans dévastée, les banlieues pauvres de Los Angeles. Au-delà de l’enquête, American Vertigo est une réflexion sur les modèles républicains comparés de la France et des États-Unis, sur le rapport du peuple américain à la religion, à la politique, à l’idéologie. Un reportage qui allie la perspicacité du philosophe à l’œil du romancier.