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Agnès Favre
L’envol de Sarah
Sarah nait en 1980. C’est une enfant joyeuse, studieuse jusqu’au jour où ses parents déménagent dans une autre région. En quelques mois, elle perd le goût de la vie et s’enfonce dans la dépression. Est-elle prisonnière d’un secret inavouable ? Son frère, son père, comme sa mère, tentent de l’aider par tous les moyens et Sarah est suivie par les meilleurs spécialistes. Mais les tentatives de suicide se répètent, ponctuées de longues lettres déchirantes.
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Elsa a vingt ans, des parents trotskistes et un grand amour en déclin. Le jour où on la charge de ranger la bibliothèque de Boris Vian, l’auteur fétiche de Louis, elle croit tenir une chance de le reconquérir, quitte à tomber amoureuse du mort, au détriment du vivant.
1981
Été 1981. Pour la moitié du pays qui vient de porter la gauche au pouvoir, c’est un été de grâce. Pour l’autre moitié, celle qui redoute que » Mitrand » avec ses ministres communistes ne transforme l’Élysée en Kremlin, ce même été est celui de toutes les calamités. Dans le cortège mondain et militant qui accompagne Mitterrand lors de sa visite au Panthéon, Louis, fils d’un banquier qui organise la fuite des capitaux, croise Élise, jeune chargée d’études dans les premiers cercles du nouveau pouvoir. La gauche et le pays, Élise et Louis : du Panthéon à Solutré, des coulisses de l’Élysée aux banques helvétiques, avant que le romantisme ne cède la place au pragmatisme, deux histoires commencent. Et en politique comme en amour les instants de grâce se vivent d’autant plus intensément qu’on les sait éphémères.
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