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Jacques Perciot
Léo Ferré – testament typographique
« Ma révolte date de toujours. Dans le ventre de ma mère, je devais déjà rugir. » Ce livre réunit et regroupe par thèmes plusieurs centaines d’extraits d’entretiens de Léo Ferré avec des journalistes. La poésie et la chanson de la seconde partie du vingtième siècle lui doivent une fière chandelle. Léo Ferré poussa l’une et l’autre dans des retranchements insoupçonnés avant lui. Il nous laisse une œuvre d’une extraordinaire intensité. Il fit descendre Rutebeuf, Rimbaud, Apollinaire, Aragon, Caussimon et autres « drôles de types » dans la rue, en les mettant en musique… « ce véhicule qui conduit la poésie dans l’oreille des gens qui ne la lisent pas. » Chanteur, poète, écrivain, éditeur, musicien et chef d’orchestre, Léo Ferré reste, restera longtemps et pour beaucoup un compagnon de route. On n’oubliera pas de sitôt les coups de gueule, les fulgurances, ni les élans de tendresse du vieux lion.
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