Barbara Wood
Les battements du cœur
Elles sont trois. Sondra, Vicky et Léa. Trois jeunes filles un peu perdues dans un univers masculin : une école de médecine de la côte ouest des Etats-Unis en 1968. Sondra souhaite aller en Afrique pour secourir les plus démunis. Léa, elle, désire prouver à son père qu’elle peut réussir aussi bien que ses frères. Vicky, enfin, veut redonner la beauté aux corps et aux visages déformés par les accidents ou la maladie. Les flirts, les amis, les amants : c’est le temps d’une inoubliable fête. Puis elles se séparent pour s’élancer à la poursuite de leurs rêves : le Kenya, la Californie, Hawaii. Mais les rêves sont éphémères et » l’aube vient toujours après la nuir « , comme le rappelait le titre du précédent roman de Barbara Woodn un des plus grands succés de librairie de ces dernières années.
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Parvenu à l'heure des bilans, le narrateur, directeur d'hôpital, se souvient que, trente ans auparavant, on avait exhibé devant les étudiants, dans un amphithéâtre déjà vétuste, aujourd'hui disparu, sa mère, presque mourante, un écriteau sur la poitrine. Et d'autres souvenirs reviennent qui font affleurer quelques figures d'Argentins : Gabriel, le kinésithérapeute aveugle, Nicolas, le frère, et même Eva Perón, haranguant du haut d'un tracteur une foule de miséreux. Mais très vite, sur la scène de la mémoire, c'est l'extravagant M. Moralès qui s'impose. Ancien grand couturier, tour à tour avide d'absolu et succombant à l'abjection, il entraîne dans son sillage un cortège d'excentriques. Seul le souvenir de la mère, une femme aux yeux gris, pénétrée de la sagesse des humbles, revient apaiser le tumulte de la mémoire. Et les ombres, enfin, peuvent se dissiper.
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