- Home
- >
- Récit/Témoignage
- >
- Les enfants dans la guerre
Gerard Dhotel
Les enfants dans la guerre
La Convention des droits de l’enfant célèbre cette année son dixième anniversaire. A cette occasion, Amnesty International lance une campagne de mobilisation visant, entre autres, à mettre un terme à l’utilisation des enfants-soldats. Les enfants dans la guerre s’inscrit dans ce contexte et vient dénoncer le drame des enfants victimes des conflits, qu’ils soient blessés, torturés, réfugiés, enrôlés de force. C’est l’occasion pour Gérard Dhôtel de présenter les droits de l’enfant et les engagement de la Convention. Une dernière partie est consacrée à l’étude historique des guerres et à l’émergence de l’idée de paix. Un ouvrage clair et précis pour inaugurer l’An 2000, désigné Année internationale de la culture de la paix et de la non-violence par l’UNESCO.
Vous aimerez aussi
L’oiseau de feu
Du jour où elle rencontre Andy Mendoza, Lili Cramer se lance dans une folle aventure. Jusqu’alors, elle ne s’était préoccupée que de sa carrière, forte de son succès à New York dans un show télévisé. Avec Andy, elle découvre la passion, mais pénètre aussi dans le cercle très fermé des Mendoza, une famille dangereuse dont il n’a cessé de se démarquer. N’ont-ils pas déguisé le meurtre du vicomte Swanning, assassiné en 1939 dans d’étranges circonstances ? N’ont-ils pas des liens secrets avec la mère de Lili, elle-même compromise dans cette affaire ? Pour que vive son amour, Lili va devoir résoudre cette énigme. Mais au moindre soupçon de vérité, les Mendoza se dressent, hostiles, prêts à tout pour cacher leurs forfaits. Une saga implacable, fruit d’amours et de rancunes anciennes.
Le dernier soupir du maure
Le jour de la fête de Ganesh, Aurora Zogoïby danse pour défier des dieux auxquels elle ne croit pas. Peintre célébré, femme aux dimensions formidables, Aurora exècre la foule qui s'adonne au culte superstitieux du dieu éléphant. Sa danse est donc un geste de suprême dédain. Mais la foule se méprend et la vénère. Irréversiblement, elle est au centre des choses. Y compris de la vie de son fils Moraes. Le roman suit exactement le même schéma narratif que Les Enfants de minuit : à l'aube de sa mort, le narrateur se lance sur un rythme effréné dans le récit de sa vie, commençant à la jeunesse de ses grands-parents pour arriver, essoufflé, au moment où il prend la plume. Même festin d'images, même réalisme magique, même sensualité, si ce n'est que le poivre a remplacé le chutney comme moteur du souvenir.
Les meurtres de la Tamise
En décembre 1811, aux abords de Ratcliffe Highway, dans le célèbre dock de Londres, deux séries de meurtres commis à douze jours d’intervalle vont, par leur violence et leur cruauté, déchaîner un vent de panique dans la population londonienne et une telle avalanche de critiques dans la presse que, pour ne pas tomber, le gouvernement se voit contraint d’offrir la plus forte récompense jamais proposée pour tout renseignement susceptible d’aider à la découverte des coupables. L’émoi est si grand que les meurtres de Ratcliffe Highway continueront à défrayer la chronique pendant plus de soixante-dix ans – jusqu’à ce que Jack l’Eventreur, sur une scène voisine de l’Est londonien, vienne leur ravir les lauriers sanglants du palmarès criminel britannique.
Smilla et l’amour de la neige
Difficile pour Smilla Jaspersen de croire en la mort accidentelle d’Esajas. Impossible même parce que Smilla ne croit pas qu’un enfant atteint de vertiges chroniques puisse sauter du toit d’un immeuble. Parce qu’elle s’était prise d’affection pour ce gamin groenlandais, délaissé par sa mère. Parce que Smilla est groenlandaise, elle aussi, et que sa mère, esquimaude, lui avait appris « l’amour de la neige ». Et que la neige ne ment pas, contrairement aux hommes. Commence alors pour cette femme solitaire et obstinée une quête pour la vérité et l’honneur qui l’amènera sur les traces d’un bateau en route pour les terres arctiques, à la découverte d’une infâme machination qui risque de lui coûter la vie… En lisant ce livre, votre bouche crache des petits nuages de vapeur que le froid rend visible. C’est l’excitation, le suspens, l’émotion aussi que contiennent ces pages. Un récit réaliste, maîtrisé, habité par la beauté des terres extrêmes et la lutte d’un peuple pour son identité. –Hector Chavez