Charles Baudelaire
Les fleurs du mal
Pourquoi le recueil des Fleurs du mal a-t-il cette audience aujourd’hui ? Parce qu’il représente, depuis 1857, la naissance d’une poésie nouvelle. Baudelaire utilise les formes classiques – le sonnet, l’alexandrin – pour dire la modernité : la bizarrerie, les villes immenses, le malaise d’une existence douloureuse. Face à cette angoisse, il nous propose un moyen de vaincre le mal, le dégoût de soi et des autres, le spleen : l’idéal d’un langage qui nous montrerait un ailleurs rêvé, un monde enfin habitable.
Vous aimerez aussi
Le Tartuffe
En laissant Tartuffe entrer dans sa maison, Orgon ne pouvait pas imaginer qu'il allait mettre en péril sa fortune, son honneur, son bonheur et l'unité de sa famille. Et pourtant, c'est bien à quoi travaille « l'imposteur », mais toujours à l'insu du maître de maison : si Tartuffe courtise la femme d'Orgon, c'est sous prétexte de l'entretenir de religion; s'il spolie ses enfants, c'est sous couvert de les remettre dans le droit chemin; s'il s'approprie les cordons de la bourse, c'est pour mieux organiser la dévotion familiale. Comment, dans ces conditions, Orgon aurait-il pu s'apercevoir de son aveuglement et donner au faux dévot la correction qu'il mérite? Avec Tartuffe, Molière livre une satire grinçante de toutes les hypocrisies, satire qui fait mouche et qui, 300 ans plus tard, reste toujours de mise : en témoignent les mises en scène modernes, qui se succèdent, collant à l'actualité, et le nom de Tartuffe qui est définitivement passé dans la langue comme synonyme d'hypocrite.
Esther
Racine écrit Esther à la demande de Madame de Maintenon. C’est une tragédie biblique en trois actes et en vers. Conseillé par Aman, le roi Assuérus va faire connaître un arrêt visant à condamner à mort tous les Juifs du royaume perse. Aman est furieux d’avoir dû porter Mardochée en triomphe, mais il croît que l’invitation de la Reine Ester est une marque de faveur. Esther révèle -à Assuérus qu’elle aussi est juive et que c’est pour des raisons néfastes qu’Aman veut les faire mourir. Assuérus comble Mardochée d’honneurs et Aman est mis à mort par le peuple.
Paris Match – Les Géants – Voltaire
François-Marie Arouet, dit Voltaire, né le 21 novembre 1694 à Paris, ville où il est mort le 30 mai 1778 (à 83 ans), est un écrivain et philosophe français qui a marqué le XVIIIe siècle. Représentant le plus connu de la philosophie des Lumières, anglomane, il est à son époque le chef de file du parti philosophique, et sera avant la Révolution française et pendant le début du xixe siècle le philosophe préféré de la bourgeoisie libérale. Anticlérical mais déiste, il dénonce dans son Dictionnaire Philosophique le fanatisme religieux de son époque. Au plan politique, il est en faveur d’une monarchie modérée et libérale, éclairée par les « philosophes ». Mettant sa notoriété au service des victimes de l’intolérance religieuse ou de l’arbitraire, il prend position dans des affaires qu’il a rendues célèbres : Jean Calas, Pierre-Paul Sirven, chevalier de La Barre, comte de Lally. Tout au long de sa vie, Voltaire fréquente les Grands et courtise les monarques, sans dissimuler son dédain pour le peuple, mais il est aussi en butte aux interventions du pouvoir, qui l’embastille et le contraint à l’exil en Angleterre ou loin de Paris.
Esther
Racine écrit Esther à la demande de Madame de Maintenon. C’est une tragédie biblique en trois actes et en vers. Conseillé par Aman, le roi Assuérus va faire connaître un arrêt visant à condamner à mort tous les Juifs du royaume perse. Aman est furieux d’avoir dû porter Mardochée en triomphe, mais il croît que l’invitation de la Reine Ester est une marque de faveur. Esther révèle -à Assuérus qu’elle aussi est juive et que c’est pour des raisons néfastes qu’Aman veut les faire mourir. Assuérus comble Mardochée d’honneurs et Aman est mis à mort par le peuple.