Christophe Cornevin
Les indics
Des « mouches » lancées dans le Paris de Louis XIV aux informateurs appointés par la police en passant par Vichy, la dénonciation est une discipline nationale. Les indics lève le voile sur le monde obscur des informateurs. Pour la première fois, policiers, gendarmes, douaniers ou encore officiers de renseignement sortent du silence. Brisant les tabous, ils racontent comment ils recrutent, gèrent, rémunèrent et se débarrassent de leurs correspondants de l’ombre. Délinquance en col blanc, filières de drogue, de prostitution ou d’immigration clandestine, réseaux terroristes : à la frontière du bien et du mal, les « indics » sont sur tous les fronts. De la délation à la dénonciation citoyenne : portrait de la France qui balance.
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Le Bel Italien
Lourdes, 1903. Sophie, riche veuve, vit avec sa fille Anne et sa petite-fille Sophie. La petite est une enfant unique au caractère difficile. On devine qu'elle sera une femme de caractère. Alors qu'elle se trouve avec sa grand-mère dans le salon d'un hôtel, cette dernière meurt après avoir vu un inconnu, un Italien…
Au coeur de l’Histoire
Depuis plus de huit ans, les auditeurs d’Europe 1 se sont habitués à la voix, au ton, mais aussi à l’esprit frondeur de Franck Ferrand. Grâce à lui, l’Histoire se pare chaque jour de nouvelles couleurs. Voici enfin réunis une trentaine de récits, tirés des meilleurs numéros de l’émission Au cœur de l’histoire. « J’ai choisi ces récits en fonction de leur force et de leur variété, explique Franck Ferrand, mais aussi de leur originalité… Autant dire que ce sont mes préférés. En les voyant ainsi rassemblés, je me sens conforté dans deux convictions : d’abord, que les grandes affaires humaines doivent très peu, sur le fond, à l’époque où elles se manifestent ; et puis – mais n’est-ce pas une évidence ? – que les plus belles histoires sont toujours liées à des personnages hors du commun : Aliénor d’Aquitaine, Pierre Brossolette, Dom Pérignon, Hatchepsout… Quel fascinant bouquet de grandes destinées ! »
Moi, l’homme qui rit
« François Hollande, quand j’ai évoqué avec lui ce projet de L’homme qui rit, a eu ce sourire malicieux que ses plus proches savent lire. Il signifiait que cette idée loufoque le rebutait, voire l’agaçait. Depuis ce jour, il ne m’a jamais reçu, malgré mes demandes insistantes. Il avait raison. D’une certaine manière, il m’a donné carte blanche pour m’introduire par effraction dans sa zone sombre. Je n’ai pas bénéficié de sauf-conduit. Je suis entré dans le labyrinthe d’un homme insaisissable. »
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L’équitation de tradition française est le fruit d’une longue histoire débutant dans les académies équestres de la Renaissance. Inspiré par les écuyers italiens ayant créé leurs propres académies, Antoine de Pluvinel fonde la sienne en 1594 ; il est, avec Salomon de La Broue, un précurseur de cette tradition. François Robichon de La Guérinière poursuit cet enseignement au manège des Tuileries. L’équitation de tradition française se construit dans les académies qui enseignent aux jeunes nobles l’art de monter à cheval. L’accent est mis sur l’élégance dans des ballets de chevaux et des jeux équestres outre la seule capacité à chasser ou à se déplacer à cheval. Les manèges de Versailles jouent un rôle tout particulier qui permettent à l’équitation de tradition française de rayonner dans toute l’Europe sous forme de modèles d’architecture notamment là où la langue française s’imposent aux cours européennes.