Sébastien Japrisot
Les mal partis
Marseille sous l’Occupation. Denis Leterrand, quatorze ans, est élève dans un collège de Jésuites. A l’hôpital, où les collégiens rendent visite aux malades, Denis croise une jeune religieuse, soeur Clotilde. Dès lors, il ne vit plus que pour la revoir. Soeur Clotilde, elle, ne sait plus quel nom donner à cette relation qui s’enflamme. Ils deviennent amants. La famille, l’âge, la religion : tout est contre eux. Ils fuient vers la paix et la solitude, mais leur histoire est celle d’une passion condamnée, ponctuée de scènes d’amour intenses. Les mal partis est le premier roman écrit par Sébastien Japrisot à dix-sept ans.
Vous aimerez aussi
Les rois maudits – Tome IV – La loi des Mâles
Juin 1316. Louis X le Hutin vient de mourir empoisonné. Pour la première fois depuis trois cents ans, un roi capétien disparaît sans qu’un fils lui succède. Ce quatrième volume des Rois maudits fait revivre les luttes acharnées qui vont être livrées afin de s’emparer de la Régence. C’est le frère du roi mort, le comte de Poitiers, qui l’emportera. Pour préparer son accession au trône, il s’appuiera sur une certaine loi salique, cette « loi des mâles », en vérité adaptée pour la circonstance, qui constituera désormais le règlement de succession de la monarchie française. La disparition du fils posthume de Louis le Hutin permet au comte de Poitiers de devenir Philippe V, dit le Long.
Les rois maudits – Tome III – Les poisons de la couronne
Traduits dans le monde entier, Les Rois maudits ont remporté un succès exceptionnel et sont considérés comme un des modèles contemporains du roman historique.
Les Poisons de la Couronne ressuscite, presque jour par jour, les conflits, les intrigues, les haines et les crimes du règne de Louis X le Hutin, qui ne dura que dix-huit mois, mais dont les conséquences devaient être capitales pour la monarchie française. Lorsqu’il meurt empoisonné, en juin 1316, c’est la première fois depuis plus de trois siècles qu’un roi de France décède sans laisser un héritier mâle.
Vers chez les blancs
Dans le petit milieu littéraire, seules deux ou trois choses comptent vraiment : les pages que l'on noircit, les femmes que l'on séduit, l'argent que l'on amasse. Le tout en évitant les pannes. Francis a eu tout cela, du temps où il était un auteur à succès. Mais la roue a tourné, la gloire a déserté et, en attendant une improbable réédition, il ne lui reste plus guère que les femmes, la sienne mais surtout celles des autres. Il s'y jette donc à corps perdu, abuse du sexe en général et de celui de Nicole, la femme de son meilleur ami, en particulier.
L’île des pingouins
Aîné par la malice du Diable, le saint homme Maël aborde une île des mers hyperboréennes où l’a poussé une tempête de trente jours. Et là, trompé par sa mauvaise vue, le vieil apôtre baptise des pingouins, causant ainsi au Royaume des Cieux une perplexité dont Catherine d’Alexandrie tire heureusement les élus en proposant de métamorphoser les pingouins en hommes. Telle est l’origine la plus reculée de la civilisation pingouine dont Anatole France raconte l’évolution jusqu’à nos jours dans ce récit où sa verve féroce fustige les ambitieux et les politiciens de son temps : le temps de Boulanger ou de l’affaire Dreyfus. On y trouve un Pyrot compromis dans la sombre affaire des bottes de foin, un Colomban qui rappelle beaucoup Zola.