Gabriel Bianciotto
Les poèmes de Tristan et Iseut (extraits)
L’histoire de Tristan et Iseut est un mythe littéraire, dont les poètes normands, auteurs des premières rédactions conservées de cette légende, ont situé l’action en Cornouailles, en Irlande et en Bretagne. Issue de la tradition orale, l’histoire populaire de Tristan et Iseut fait son entrée dans la littérature écrite au XIIème siècle. Plusieurs textes différents ont vu le jour, dont les célèbres versions de Béroul et de Thomas d’Angleterre, certains ont été perdus, comme celui de Chrétien de Troyes ; aucun de ceux qui nous sont parvenus n’est intégral.
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Paul Valéry
Paul Valéry est un écrivain, poète, philosophe et épistémologue français. En 1889, il débute des études de droit et publie ses premiers vers dans la Revue maritime de Marseille. A cette époque, sa poésie est dans la mouvance symboliste. En 1890, sa rencontre avec Pierre Louÿs est déterminante pour l’orientation de sa vie de poète. Ce dernier lui présente André Gide et l’introduit dans le cercle étroit de Stéphane Mallarmé, dont il restera un ami fidèle. En 1892, à Gênes, Valéry passe par une crise existentielle. Il décide de consacrer l’essentiel de son existence à ce qui appelle « la vie de l’esprit ». Paul Valéry a laissé une oeuvre considérable parmi laquelle on trouve des écrits poétiques, des essais littéraires, artistiques et philosophiques.
Le parti pris des choses
L’huître, de la grosseur d’un galet moyen, est d’une apparence plus rugueuse, d’une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l’ouvrir : il faut alors la tenir au creux d’un torchon, se servir d’un couteau ébréché et peu franc, s’y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les ongles : c’est un travail grossier. Les coups qu’on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d’une sorte de halos. À l’intérieur l’on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d’en-dessus s’affaissent sur les cieux d’en-dessous, pour ne plus former qu’une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l’odeur et à la vue, frangé d’une dentelle noirâtre sur les bords. Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d’où l’on trouve aussitôt à s’orner.
Totems du temps – Livre neuf
LIVRE NEUF – Radwane Saheli fait partie de ces écrivains dont l’assemblage des mots et des maux dessine une palette de couleurs poétiques, inaltérables par le temps. Malgré les empreintes et les sillages de ce dernier, le poète manie avec une dextérité singulière l’art d’aller aux essentiels de la vie, en toute universalité. Sang et culture mêlés, sensualité, vérités immuables, douleurs, douceur. Un souffle poétique singulier et brûlant qui vous tiendra hors d’haleine dans ce troisième recueil de poésie qu’il signe ici. Une fois la sonorité lyrique quelque peu dissipée, ses mots résonneront longtemps dans vos pensées, car son texte est une ode à l’amour, à l’envie, aux passions, et c’est avec « la langue de l’amour » qu’il s’adresse à vous.
Lettres à Prunelle
Quatrième de couverture – « Prunelle, si tu savais… Il faut, pour vivre, ne pas se laisser vivre, mais vivre dans l’urgence, ne pas laisser le temps filer, glisser entre les doigts. Si tu cours, tu iras plus vite. Si tu marches, tu iras plus loin. Si tu cries, tu seras entendue. Si tu parles, tu seras écoutée.