- Home
- >
- Science-fiction
- >
- Les premiers hommes dans la lune
H G Wells
Les premiers hommes dans la lune
Déclaré insolvable et failli, le sieur Bedford se réfugie au bord de la mer pour écrire un drame dont il espère que le succès le sortira de sa présente impécuniosité. L’inspiration se montrant rebelle, il musarde à la fenêtre, remarque un promeneur au comportement bizarre, s’en irrite et l’aborde. Ainsi lie-t-il connaissance avec le savant Cavor, que préoccupe la mise au point d’une matière nouvelle d’où il compte tirer un moyen de se déplacer dans l’espace tandis que Bedford y voit relui de faire fortune, une fois la Cavorite jaillie du creuset. C’est alors l’aventure qui entraîne les deux hommes à travers ciel jusqu’au domaine du Grand Lunaire, dans le royaume des Sélé-nites. Expérience réussie, pense Cavor. Mais il avait négligé dans ses calculs le facteur humain.
Vous aimerez aussi
Les puissances de l’invisible – Tome I et II
Tome I et Tome II – Londres, 1963. Andrew Hale, distingué professeur dans un collège universitaire d'Oxford, reçoit un coup de téléphone codé. Une dizaine d'années après sa mise à la retraite anticipée pour services rendus au monde libre, il semble que les services secrets britanniques aient à nouveau besoin de ses services. Ce qui ne peut, hélas, signifier qu'une seule chose c quelqu'un – les communistes ? Les nationalistes arabes ? Les américains ? – cherche à reprendre contact avec les puissances occultes qui siègent sur le mont ararat. Andrew, un des rares survivants de la première expédition sur le mont en 1948, est chargé d'infiltrer l'opération et de la faire échouer. Mais sur l'échiquier du grand jeu, les espions deviennent vite des pions sacrifiables.
Le rire du Cyclope
Darius, humoriste célèbre et coqueluche du Tout-Paris, s’effondre dans sa loge à l’issue d’une représentation à l’Olympia. Quelques minutes avant sa mort, le pompier de garde l’a pourtant entendu éclater de rire… La journaliste Lucrèce Nemrod est sûre qu’il ne s’agit pas d’une mort naturelle. Quant à son complice, Isidore Katzenberg, qui vit toujours dans son château d’eau, il est persuadé qu’il faut remonter aux origines du rire pour mener à bien cette enquête… Où l’on retrouve Lucrèce Nemrod et Isidore Katzenberg, déjà croisés dans Le Père de nos pères et L’Ultime Secret. Après le chaînon manquant et le cerveau, l’étrange phénomène du rire est au centre de leur nouvelle enquête.
L’Eve future
L’Ève Future (1886) est au roman ce que les « Poésies » de Mallarmé sont à la poésie : le chef-d’oeuvre de l’époque symboliste, l’anti-Zola, l’anti-Goncourt.
Villiers est le plus grand conteur fantastique français. La donnée est fantastique, ou de science-fiction, puisqu’il s’agit de créer une femme artificielle, qui évite les inconvénients des femmes réelles. Ce livre traite de l’amour impossible, pour une femme qui n’existe pas. C’est aussi un roman de la révolte, qui se termine sur le frisson du créateur de l’automate. Edison, face au silence glacé, à « l’inconcevable mystère » des cieux ; un roman proche du mythe de Faust autant que de Jules Verne, par l’anticipation scientifique ; un ouvrage philosophique parce qu’il médite sur l’être et le paraître. Le style est brillant, somptueux, insolite et ironique, comme Mallarmé l’a relevé : il mène « l’ironie jusqu’à une page cime, où l’esprit chancelle. »
L’envers vaut l’endroit
Quatre milliards et demi de vivants aujourd’hui. Sept milliards en l’an 2 000. Et dix milliards en 2 025… C’est ce que l’on appelle une explosion démographique. Mais que dire des centaines de milliards de morts qui n’en peuvent plus de cette « thanatographie » galopante et redoutent plus que tout une guerre nucléaire qui grossirait leurs rangs de quelques milliards de recrues supplémentaires ? Alors les morts font savoir aux vivants qu’ils doivent s’organiser en conséquence. « Point d’armes, moins d’enfants », tel est le slogan qu’ils lancent. Et, si les vivants. n’en tiennent pas compte, les morts agiront… à leur manière.

