Chrystine Brouillet
Les quatres saisons de Violetta
En 1719, dans un Paris obscurci par une éclipse, Flora Renosto contemple son nouveau-né, une petite fille issue de ses amours avec le comte Lorenzo une sorcier qui l’a trompée sur sa véritable nature. Elle l’ignore, mais cette exquise enfant aux yeux violets, qui attire de façon inexplicable les serpents, est l’enjeu d’un tournoi surnaturel. Décidé à récupérer le fruit de ses entrailles, Lorenzo le maléfique assassine Flora.
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Le Lys rouge raconte la liaison d’une femme du monde, mariée à un homme politique, avec un artiste. Un voyage à Florence (que symbolise le titre) couronne cette union charnelle et mystique. Bientôt, la jalousie s’insinue dans le cœur de l’amant, qui met fin à la liaison. Ce roman, unique en son genre dans l’œuvre, maintenant réhabilitée et revenue à la mode, d’Anatole France, est partiellement autobiographique, parce qu’il est fondé sur la liaison, d’abord passionnée, de l’auteur avec Mme de Caillavet.
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Une étrange maladie de peau qui lui livre bataille depuis qu’il est né, la polio qui le laisse infirme et claudiquant depuis l’enfance, et toutes les frustrations qui s’en suivent, Thierry n’a pas eu l’existence facile. Il a un don, cependant : le dessin. Mais quand il se retrouve élève dans un atelier, à dix-huit ans, un autre péril le menace : le cours est mixte. Diane, sa blondeur, sa beauté, ses jupes écossaises et ses attentions, voici une calamité nouvelle à quoi il n’est guère préparé … le plaisir doux-amer de l’amour mal partagé.
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