- Home
- >
- Policier/Thriller
- >
- Les roses de la nuit
Arnaldur Indridason
Les roses de la nuit
À la sortie d’un bal, un couple pressé se réfugie dans le vieux cimetière, mais au cours de leurs ébats la jeune femme voit un cadavre sur une tombe et aperçoit une silhouette qui s’éloigne. Elle appelle la police tandis que son compagnon, lui, file en vitesse. Le commissaire Erlendur et son adjoint Sigurdur Oli arrivent sur les lieux pour découvrir la très jeune morte abandonnée sur la tombe fleurie d’un grand homme politique originaire des fjords de l’Ouest.
La victime a 16 ans, personne ne la connaît, elle se droguait. Erlendur questionne sa fille Eva Lind, qui connaît bien les milieux de la drogue pour en dépendre. Elle lui fournit des informations précieuses et gênantes à entendre pour un père. Il s’intéresse aussi à la tombe du héros national et va dans les fjords de l’Ouest où il découvre une amitié enfantine et une situation sociale alarmante. La vente des droits de pêche a créé un grand chômage et une émigration intérieure massive vers Reykjavík, dont les alentours se couvrent d’immeubles modernes pour loger les nouveaux arrivants. Sigurdur Oli, lui, s’intéresse plutôt à la jeune femme qui les a appelés.
Le parrain de la drogue, vieux rocker américanisé et proxénète, est enlevé au moment où la police révèle ses relations avec un promoteur immobilier amateur de très jeunes femmes. Pendant ce temps, contre toute déontologie, Sigurdur Oli tombe amoureux de son témoin.
Avec son duo d’enquêteur emblématique et classique, Erlendur, le râleur amoureux de l’Islande, et Sigurdur Oli, le jeune policier formé aux États-Unis, Indridason construit ses personnages et nous révèle leur passé, tout en développant une enquête impeccable dans laquelle on perçoit déjà ce qui fait l’originalité de ses romans : une grande tendresse pour ses personnages et une économie de l’intrigue exceptionnelle.
Vous aimerez aussi
Promets-moi
Six ans. Six ans déjà que Myron Bolitar, ex-champion de basket, ex-agent sportif, ex- détective de choc, n'a pas touché une arme à feu. Six ans qu'il s'est tenu loin des petites frappes et des gangsters de tout poil. Mais cette existence tranquille est sur le point de basculer… Myron Bolitar a fait une promesse. Celle d'être là pour Aimée, la fille d'une amie. N'importe où, n'importe quand. Quelques jours plus tard, la jeune fille disparaît. Myron est la dernière personne à l'avoir vue… Fugue ? Enlèvement ? Myron mène l'enquête, pour prouver son innocence, mais aussi parce qu'il a promis aux parents d'Aimée de retrouver leur fille. Et une promesse est une promesse… Sueurs froides, frissons, un suspense diabolique par le maître de nos nuits blanches.
Désirs inavouables
Il y a des désirs auxquels rien, ni personne ne peut faire renoncer… Même si le scandale, l'infamie, la prison sont au bout… Cela, Henry Lee Slater, maire d'une ville californienne, promis à un bel avenir politique, l'a compris tout de suite lorsqu'il a été attiré par la (trop) jeune Sheila… Trop tard…Pour assouvir ses désirs, Slater décide de supprimer tous les obstacles…Tous ! Mais jusqu'où ?
J’ai regardé le diable en face
Ciudad Juarez, un million trois cent mille habitants. Ville frontière entre Mexique et Etats-Unis. Cité sans âme livrée au crime, à la drogue et à la violence des mafias. Sandra Khan, journaliste au San Francisco Chronicle, se retrouve confrontée à un monde où la peur et l'indifférence servent de terreau a l'inhumanité. Conviction et courage seront ses armes pour tenter de comprendre pourquoi des crimes abominables sont perpétrés contre des centaines de jeunes femmes sans que, depuis plus de dix ans, les autorités aient réussi à identifier les assassins ou leurs commanditaires. Mais Sandra n'en sortira pas indemne. Car personne ne peut regarder le Diable en face sans se brûler. Avec cette nouvelle enquête de Sandra Khan, Maud Tabachnik, après Douze heures pour mourir, nous entraîne une fois encore dans la terrifiante actualité du monde. L'énigme de Ciudad Juarez fascine autant qu'elle révolte pour une raison aussi aberrante que simple : les femmes y meurent parce que nées femmes.
En vrille
Traumatisé par le suicide d'un collègue, Benny Griessel replonge dans l'alcool. Sa supérieure hiérarchique le protège en confiant à son adjoint Cupido l'enquête sur le meurtre d'Ernst Richter, créateur d'un site qui fournit en toute discrétion de faux alibis aux conjoints adultères. Richter faisait chanter ses clients. Est-ce là une piste ? L'analyse des relevés d'appels de son portable, l'épluchage des comptes de sa start-up, les interrogatoires de ses employés, les perquisitions ne donnent rien. Les soupçons se portent aussi sur François du Toit, un viticulteur en faillite. Rien de probant. Les Hawks sont dans l'impasse. La solution surgira, contre toute attente, de l'esprit embrumé d'un Griessel au bout du rouleau. Chaque roman de Deon Meyer aborde un sujet différent : ici, les vignobles du Cap et une technologie de pointe au service de l'enquête. Mais le facteur humain demeure déterminant et ses personnages sont plus poignants que jamais.