Robert Merle
Les roses de la vie
A’steure, je suis roi. Ainsi le jeune Louis XIII commente-t-il sobrement l’élimination de Concini, le tout-puissant favori de la reine-mère, en ce 24 avril 1617. Il lui faudra cependant mener encore de rudes batailles pour affermir son pouvoir, face à des menaces de toutes sortes : insoumission des Grands, rébellion des Huguenots, incapacité ou corruption des ministres.
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Après l’occupation napoléonienne, Moscou n’est plus pour Armand de Croué qu’une cité hostile qu’il faut fuir. Nathalie Ivanovna, sa maîtresse et protectrice,décide de l’accompagner à Paris avec sa fille Catherine. Tous les bonheurs semblent attendre le jeune homme dans la capitale française où règne de nouveau la noblesse royaliste: à l’émotion de retrouver le sol de ses ancêtres s’ajoutent la joie de se découvrir des amis brillants dans la haute société et la vanité de redevenir un aristocrate riche et indépendant. Mais surtout, c’est là qu’il prend conscience de l’amour profond qui l’a toujours uni à celle qu’il a un moment dédaignée pour de trompeuses passions. Bonheurs éphémères hélas! Le destin, et sa sinistre cohorte de mort et de guerre, se jouant des espérances de l’exilé rendu à sa terre natale, frappe une fois de plus…
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