Lesley Blanch
Les sabres du paradis
Au XIX è siècle, la Russie cherche une expansion vers le Sud et vers l’Orient. Après avoir fait céder la Georgie, elle se tourne vers le Caucase aux montagnes réputées imprenables, clé de la mer Noire et de la mer Caspienne, porte de l’Inde. La guerre du rêve oriental durera plus de cinquante ans. Face aux armées du Tsar s’est dressée une grande figure de l’Islam : l’imam Chamyl, qui, au nom d’Allah, exhorte à la Guerre sainte ses hordes de guerriers fanatiques. Un grand récit historique, aussi passionnant qu’un roman d’aventures et qui nous fait revivre une fantastique épopée.
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Tandis que la Chrétienté attend un pape et que le peuple meurt de faim, les rivalités, les intrigues, les complots vont déchirer la cour de France et conduire barons, prélats, banquiers, et le roi lui-même, au fond d’une impasse dont ils ne pourront sortir que par le crime.
Seules les larmes seront comptées
Parvenu à l'heure des bilans, le narrateur, directeur d'hôpital, se souvient que, trente ans auparavant, on avait exhibé devant les étudiants, dans un amphithéâtre déjà vétuste, aujourd'hui disparu, sa mère, presque mourante, un écriteau sur la poitrine. Et d'autres souvenirs reviennent qui font affleurer quelques figures d'Argentins : Gabriel, le kinésithérapeute aveugle, Nicolas, le frère, et même Eva Perón, haranguant du haut d'un tracteur une foule de miséreux. Mais très vite, sur la scène de la mémoire, c'est l'extravagant M. Moralès qui s'impose. Ancien grand couturier, tour à tour avide d'absolu et succombant à l'abjection, il entraîne dans son sillage un cortège d'excentriques. Seul le souvenir de la mère, une femme aux yeux gris, pénétrée de la sagesse des humbles, revient apaiser le tumulte de la mémoire. Et les ombres, enfin, peuvent se dissiper.
Bouvard et Pécuchet
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