- Home
- >
- Récit/Témoignage
- >
- Les voix abyssales de Bissau ou les douleurs de la mémoire
Abderrahmane Ngaide
Les voix abyssales de Bissau ou les douleurs de la mémoire
Préface de Mustapha El Qadéry – « Les voix abyssales de Bissau ou les douleurs de la mémoire » racontent un voyage à l’intérieur du subconscient surpris par la fatigue et le manque de sommeil. La mémoire piégée se raconte dans ces lignes où la peur, l’angoisse et le réflexion combattent sans merci pour le délivrance de la conscience restante. Ce texte est à lire comme le témoignage d’un vécu irrationnel qui a failli s’ériger en vérité absolue.
Vous aimerez aussi
Autour d’Anita
L’amitié tendre et passionnée n’existe qu’entre femmes », écrivait Tolstoï. Autour d’Anita magnifie cette amitié, celle d’Élise et d’Anita, celle de Saly devenue solidaire d’une cause et naviguant entre la fidélité et ladite amitié. Meurtries par la lâcheté de l’aimé, des femmes interrogent leurs conditions depuis le péché originel et nous plongent dans des réflexions déniant certaines croyances, déconstruisant même certains clichés.
Un blanc dramatiquement noir
Voici le récit exceptionnel de 55 années d’existence hors norme en Afrique Noire francophone d’un Français autodidacte devenu patron de presse (Afrique Sport, Afrique Médicale, Africa International, Editions Chaka…), proche de plusieurs Chefs d’Etat alors que d’autres l’auraient volontiers pendu. Voici un regard frondeur sur l’Afrique, ses élites, ses mœurs, sans retenues ni déférence, sans préjugés ni parti pris. Le récit fourmille de faits inédits, de péripéties drôles et fâcheuses.
Cravache ou le nègre soubarou
C’était il y’a longtemps, vingt,trente, quarante ans…peut-être plus. Un bourg, au sud de la Martinique, sur les hauteurs: une case, celle ou grandit un adorable petite fille au crane rasé: Percélia. Dans ce cadre naturel, son encore touché par la civilisation à la fois hostile et hospitalier, cravache en « père » peu ordinaire gère la vie de sa famille. Hosana, épouse soumise, mére aimante, femme sacrifiée, adoucit du mieux qu’elle peut l’existence de sa famille qui trouve réconfort et tendresse auprès d’Adolphis voisin espiègle et dévoué. Les mouvement d’humeur de cravache rythment la vie de tout le quartier et restent liées à cette époque à tel point qu’aujourd’hui les « plus âgés » rappellent avec une pointe de nostalgie: an tan cravache.
Kanaky Kanaky Kanaky
» Nous mangions la chair de nos ennemis pour nous rendre plus forts – c’est ce que les Blancs racontent dans leurs bouquins – mais bientôt nous boufferons leurs excréments « . Vieux Louis a lâché ça il y dix ans, le torse nu, un manou rouge ceignant sa taille, une écharpe de football sanglant le front, accoudé au chambranle gâté de la fenêtre qui dominait la cité Pierre Lenquette, banlieue de Nouméa, Kanaky. Kanaky, affublé du nom saugrenu de Nouvelle-Calédonie…