Alain Finkielkraut
L’imparfait du présent
Le livre est un journal, organisé par date. L’auteur passe d’un sujet à l’autre sans raccord, ni transition. Les textes sont brefs et très lisibles et ne requièrent pas de formation philosophique particulière.
Les thèmes abordés sont ceux que l’on connaît de ses sujets de préoccupation récents : l’éducation, l’école, la dénonciation du jeunisme des circulaires administratives et ministérielles : Israël et les implantations, le sionisme et les questions relatives à la judéité. S’y trouvent également de nombreuses réactions à l’écho de ses articles ou ses réactions face à la violence de l’histoire contemporaine.
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Une école politique affirme sans sourire que le repos dominical est désuet voire néfaste en ces temps de crise économique.Or l’analyse des conséquences sociales de l’extension de l’ouverture des magasins le dimanche, démontre que cela nourrirait précisément les moteurs de la crise mondiale que nous traversons. Examinant les conséquences les plus concrètes comme les effets à long terme, Michel Fauquier appelle à une réflexion qui ne soit pas menée au nom des seuls impératifs économiques, mais qui prenne en compte le véritable intérêt humain.
La mort de Paul
A travers un récit émouvant et poignant sur la maladie et la mort de son frère Paul, le sénateur Pierre Biarnès, auteur d’une proposition de loi relative au droit de mourir dans la dignité, explique pourquoi il milite en faveur de la dépénalisation de l’euthanasie. C’est-à-dire le droit pour chacun de décider de la manière d’aborder ces derniers instants et de choisir un mort douce et consentie.Pour en arriver là, il raconte le calvaire de son frère, décédé en 1991, euthanasié par un médecin à sa demande et avec l’accord de sa famille. Pierre Biarnès dénonce aussi l’hypocrisie ambiante autour de cette pratique décriée mais mise en oeuvre dans certains établissements hospitaliers par des soignants pris de compassion devant la souffrance des malades. Il plaide ainsi pour l’instauration d’un testament de fin de vie et nous livre une réflexion sur la perception de la mort dans notre société.
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