Debra Bruce
L’impossible adieu
Au volant de sa voiture, David MacLean songe aux paysages de sa terre natale, l’Ecosse, qu’il ne reverra peut-être jamais plus, se remémore sa rencontre avec Rose, leur mariage fastueux et la vie heureuse dans la riche demeure familiale des Newburn, près d’Edimbourg. Il revoit les scènes de jalousie et les accès de folie qui ont suivi et qui l’ont poussé à fuir cette nuit de mars 1923 quand il ravit Emily au bras de sa mère enragée pour rejoindre son amour interdit de l’autre côté de l’Atlantique. A San Francisco, il tente de refaire sa vie. Jenny, sa sœur, et son mari Ian, installés à New York, l’aident. Mais peut-il espérer que la distance rompe des liens noués dans la passion et la haine ?
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La nuit de la Saint-Jean
En avril 1905, Ram et Lucie Pasquier ont déménagé rue du Faubourg-Saint-Antoine où ils élèvent la jeune Suzanne et les différents enfants du clan Pasquier s'épanouissent dans leurs domaines respectifs : Ferdinand vient de se marier et travaille, comme son épouse Claire, dans l'administration ; Cécile développe ses talents de pianiste ; Laurent Pasquier travaille à l'hôpital Boucicaut avec Renaud Censier, un biologiste réputé de cinquante ans qu'il admire ; et Joseph réussit dans de juteuses affaires de mines argentifères au point d'acheter un petit domaine à la campagne, près de Nesles-la-Vallée d'où est issu le patriarche de la famille. Sur une proposition de Justin Weill, l'ami d'enfance de Laurent, ce domaine est baptisé la Pâquellerie, et Joseph projette d'y faire une pendaison de crémaillère somptueuse pour épater son entourage et favoriser la publicité de ses affaires. Il souhaite inviter des politiciens, des artistes, et des scientifiques, dont Censier le patron de son frère …
Le chaos et la nuit
Celestino Marcilla, Madrilène de famille bourgeoise, a milité à gauche pendant les années qui précédèrent la guerre civile, puis combattu avec une bravoure remarquée dans les milices, puis s'est réfugié en France au moment de la défaite de 1939. Alors une fille – son unique enfant – lui est née, Pascualita, et sa femme est morte. Celestino a emmené sa fille avec lui à Paris, qu'il n'a pas quitté depuis. En 1959, elle a vingt ans, et il en a soixante-sept. Celestino, à Paris, vit de ses rentes, qui lui donnent une certaine aisance. Il ne fait rien, que penser ou rêver politique, passant ses journées à lire et à annoter des journaux et des livres, à écrire des articles de politique ou de sociologie qui sont refusés partout, et un ouvrage qui n'avance pas – au côté de Pascualita, qui n'a qu'indifférence et dédain pour les préoccupations ou plutôt l'obsession de son père.
L’anneau d’améthyste
L’Anneau d’améthyste est un roman d’Anatole France publié en 1899. Il fait partie de l’Histoire Contemporaine, tétralogie dont il constitue le troisième volet. Ce roman poursuit l’histoire de M. Bergeret ainsi que la candidature de l’abbé Guitrel à l’évêché de Tourcoing, ces deux thèmes ayant été entamés dès le premier livre de la tétralogie, L’Orme du mail. Les personnages sont pour la plupart présents dès ce premier livre et l’auteur ne redonne pas d’explication par la suite sur leur histoire. Le roman se situe en pleine affaire Dreyfus.
La mare au diable
De son côté, l’homme du travail est trop accablé, trop malheureux et trop effrayé de l’avenir, pour jouir de la beauté des campagnes et des charmes de la vie rustique. Pour lui aussi les champs dorés, les belles prairies, les animaux superbes, représentent des sacs d’écus dont il n’aura qu’une faible part, insuffisante à ses besoins, et que, pourtant, il faut remplir, chaque année, ces sacs maudits, pour satisfaire le maître et payer le droit de vivre parcimonieusement et misérablement sur son domaine.

