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Pedro Juan Gutiérrez
L’insatiable homme-araignée
Cet album de vignettes cubaines est hanté par la faune haute en couleur de la rue, dans un mélange tropical de moiteur et de misère, de verve et de brutalité. Au sein d’un système corrompu, la survie à Cuba passe par l’érotisme et l’alcool. Insatiablement !
« On prend le café et je rentre en bus. Il est quatre heures de l’après-midi. Il fait chaud, les gens sont beaucoup plus énervés, et l’odeur d’aisselles plus intense. J’ai envie de me déconnecter. Je sors le magazine et essaie de lire Le Ténébreux Homme-Araignée. Impossible. Trop de personnes qui poussent, des pickpockets, un peloteur collant sa pine contre les femmes les plus fessues ».
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