- Home
- >
- Récit/Témoignage
- >
- L’insatiable homme-araignée
Pedro Juan Gutiérrez
L’insatiable homme-araignée
Cet album de vignettes cubaines est hanté par la faune haute en couleur de la rue, dans un mélange tropical de moiteur et de misère, de verve et de brutalité. Au sein d’un système corrompu, la survie à Cuba passe par l’érotisme et l’alcool. Insatiablement !
« On prend le café et je rentre en bus. Il est quatre heures de l’après-midi. Il fait chaud, les gens sont beaucoup plus énervés, et l’odeur d’aisselles plus intense. J’ai envie de me déconnecter. Je sors le magazine et essaie de lire Le Ténébreux Homme-Araignée. Impossible. Trop de personnes qui poussent, des pickpockets, un peloteur collant sa pine contre les femmes les plus fessues ».
Vous aimerez aussi
Petit futé – Paris Nippon
Les parisiens raffolent du Japon et de sa culture délicate. Tout ce qui vient du Pays du Soleil levant est plébiscité : pour preuve, désormais, millefeuilles et éclairs se parfument au thé matcha, on déjeune sur le pouce aussi bien des sushis qu’un jambon beurre, et on lit avec frénésie des mangas. C’est pourquoi le Petit Futé a eu la bonne idée de réunir dans un guide tout ce que le Japon a de meilleur à offrir dans la capitale. Des kaïtenzushi les plus tendances aux salons de thé les plus zen, en passant par les enseignes de mode tokyoïtes et les boutiques d’artisanat traditionnel, ce guide recense et encense toutes les bonnes adresses pour se mettre à l’heure japonaise tout en restant à Paris !
Et tombent les filles
Alex Cross, policier spécialiste de la psychologie des serial killers, doit affronter deux tueurs qui semblent rivaliser dans l'horreur. Bien que divergeant sur les méthodes, ils choisissent les mêmes victimes :l'un les massacre sauvagement, l'autre kidnappe, pour se constituer un harem, des femmes jeunes et belles, soumises à ses caprices et jouets de ses obsessions. La perfection de leurs scénarios et la complicité qui les unit fait d'eux une redoutable machine criminelle que rien ne semble pouvoir arrêter. La descente aux enfers dans leurs tanières respectives laisse le lecteur abasourdi, épouvanté et sans forces, à l'issue d'une course poursuite psychologiquement exténuante et d'une plongée dans le cauchemar du sadisme.
Le collectionneur
Selon des rumeurs officieuses au FBI, la profiler Maggie O’ Dell s’est grillée et a besoin de repos. On raconte que son instinct s’est émoussé, qu’elle est devenue agressive et prend trop de risques ; obsédée par l’idée de capturer Stucky, elle a basculé dans la paranoïa… Mais on dit aussi que le patron du FBI l’a écartée de l’enquête pour la protéger du tueur. Huit mois plus tôt, elle a joué une dangereuse partie de cache-cache, qui a permis l’arrestation de Stucky. Mais elle l’a chèrement payé : il l’a torturée et elle n’a échappé à la mort que de justesse… Aujourd’hui, Stucky, surnommé « Le Collectionneur » s’est évadé, et pour Maggie O’Dell, le cauchemar recommence : car cette fois, il ne lui laissera aucune chance de s’en tirer. Il a sur elle un avantage : pour qu’elle le retrouve, elle devra attendre le premier cadavre… Maggie n’attend pas longtemps : un crime, qui porte la sanglante signature du Collectionneur, se produit le jour même de son arrivée à Newburgh Heights où elle vient emménage après son divorce…
Calligraphie des rêves
A ceux qui s’étonnaient qu’il ne se soit jamais servi des circonstances, fort romanesques, de sa naissance et de son adoption, Juan Marsé avait jusqu’ici l’habitude de répondre que ses mémoires se trouvent dans ses romans et ses nouvelles. « Je comprends que ce soit un thème très littéraire (ou qu’il puisse le paraître à certains) mais je ne l’ai jamais abordé comme tel, bien que mes romans soient pleins de gamins qui s’inventent leurs père, ou qui décident d’être fils d’eux-mêmes », a-t-il même écrit un jour. Or, c’est une explication que Marsé ne pourra plus avancer : il raconte en effet dans le roman qui nous occupe, et de façon très précise, cet épisode fondateur de sa vie et probablement de son œuvre : sa mère meurt dix jours après sa naissance, laissant son père, chauffeur de taxi, seul avec sa sœur aînée. Le pauvre veuf ne s’en sort pas et songe à confier le nouveau-né à une autre famille.