Asada Jiro
L’ombre d’une vie
Au soir de son départ à la retraite, monsieur Takewaki s’effondre dans la rue, les bras chargés de fleurs. Il est admis en soins intensifs à l’hôpital. A son chevet se succèdent bientôt médecins, infirmières, amis et proches, les remords autant que les regrets. Mais, bientôt, alors qu’il s’enfonce dans un profond coma, son esprit l’entraîne hors de son corps, dans une échappée belle à la redécouverte de son ancienne vie, à la poursuite des ombres qui ont composé son existence. En dépit de son immobilité forcée, et tandis qu’il perçoit les échos des conversations, il reconstitue peu à peu le sens d’une existence pleine d’émotions, au point de revenir au jour même de sa naissance. Pour renaître, à nouveau.
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Le roman relate, sans nécessairement respecter la chronologie, nombre d'événements intervenus pendant le séjour au Kenya de la baronne Blixen de la fin de 1913 à 1931. Une grande partie de ces événements concerne la vie des indigènes que Karen Blixen apprend à connaître peu à peu et à comprendre. D'autres relatent la vie des Européens dont la figure de Finch Hatton qui se détache des autres colons, par le mélange d'un mode de vie rude et d'un esprit raffiné. Karen Blixen vit une liaison romantique et passionnée avec cet aristocrate anglais, chasseur de safari, toujours ailleurs, partout présent.
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