Élisabeth Badinter
L’un est l’autre
– Certains voient dans l’opposition entre hommes et femmes l’essence même de leurs relations : naturelle serait la confiscation de tous les pouvoirs au profit des hommes, naturelle aussi la division sexuelle des tâches. – C’est cette conception que dénonce Élisabeth Badinter dans ce livre, celle qui confond un moment de l’histoire — la prédominance du patriarcat — avec une constante de notre nature. – Mais, homme ou femme, sommes-nous réellement prêts à remettre en question le modèle millénaire de la complémentarité au profit de celui de l’identité ?
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A trop fréquenter la littérature, il arrive qu’on tombe dedans. Lecteur invétéré, époux d’une écrivaine nantie d’un petit renom, architecte en rupture de plans, le héros de ce premier roman n’est pas avare de confidences sur son grand projet : écrire un livre, lui aussi. Mais son écran d’ordinateur ne se remplit que d’images qui ralentissent son travail tout en accélérant son flux sanguin…Les affres de la création deviennent de terribles compagnons dont on se distrait d’un poignet actif. Alors, le jour où par ennui ou par dépit, notre homme commet l’incorrection de parcourir le journal intime de sa femme, il en est puni par une découverte qui porte un nom : Léon, et par une révélation : c’est un amant hors normes. Affolé, vexé mais stimulé, il se lance dans une enquête qui a tout d’une quête : pourquoi chez lui sexualité et littérature sont-elles autant liées ? Cet amateur de théories cocasses s’épanche et nous entraîne, l’air de rien, dans la dernière des grandes aventures : celle qui mène à soi.
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