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Marina Vlady
Ma cerisaie
Lioubov, Ania, Militza, Marina : quatre femmes dont l’origine s’enracine dans l’univers de Tchekhov, celui de cette Cerisaie idyllique que ses habitants doivent abandonner. Qu’advient-il d’eux ensuite ? C’est ce que nous conte ici la romancière en s’inspirant de ses propres souvenirs de famille. Le père de Militza, Trofimov, un révolutionnaire, a été tué en 1905. Ania et sa fille affrontent et traversent les épreuves de la guerre et de la Révolution avant de fuir une Russie dévastée où grandit l’étoile de Staline. Bien plus tard, à Paris, Marina, la fille de Militza, connaîtra son grand succès d’actrice dans le drame de Tchekhov. De Saint-Pétersbourg à la banlieue parisienne, de la fin des Romanov à la déstalinisation, un siècle d’histoire russe, grandiose et dramatique, sert de toile de fond au récit de ces existences aventureuses et passionnées.
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