- Home
- >
- Biographie/Autobiographie
- >
- Mémoires d’une princesse arabe
Emily Ruete
Mémoires d’une princesse arabe
Au milieu du XIXe siècle, l’île de Zanzibar, au large des côtes de l’Afrique orientale, était un port fréquenté, le premier entrepôt de la traite des esclaves et du commerce de l’ivoire, le plus grand producteur de girofle du monde. Y régnait alors un sultan, originaire d’Oman dans la péninsule arabique, dont l’île était l’une des possessions les plus prestigieuses. Le sultan Saïd fit de Zanzibar non seulement son lieu de résidence privilégié mais aussi la capitale de son empire. Il déserta les sables et les rocs arides de l’Oman pour les rivages de cette île tropicale.
Le milieu du XIXe siècle vit l’apogée de la prospérité de l’île. En 1890, en effet, elle tomba sous la tutelle britannique, devenant un protectorat. Bien qu’aujourd’hui elle n’ait pas perdu son autonomie puisqu’elle est un Etat indépendant fédéré à l’ancien Tanganyika (d’où le nom de Tanzanie), ses possibilités actuelles ne peuvent rivaliser avec ses richesses passées.
Salmé bint Saïd, l’une des trente-six enfants du sultan Saïd, naquit à Zanzibar et y passa son enfance et sa jeunesse. Elle eut comme voisin un commerçant allemand que le succès du négoce dans l’océan Indien avait attiré là. Elle s’en éprit et l’épousa, vivant le reste de ses jours en Allemagne. Trois enfants naquirent de ce mariage prématurément rompu par la mort de leur père. C’est à eux qu’étaient initialement dédiés les Mémoires de cette « Princesse d’Oman et de Zanzibar » dont l’intérêt parut tel à son entourage européen qu’il lui fut conseillé de les publier.
Ecrits en allemand et publiés anonymement en 1886, ces Mémoires parurent en anglais dès 1888 sous le nom de l’auteur Emity Salmé Ruete. Témoignage unique sur la famille régnante et sur la vie à Zanzibar au XIXe siècle, ils séduisent à la fois par la qualité de l’écriture et le récit du destin exceptionnel d’une princesse arabe et musulmane.
Vous aimerez aussi
Sur les bords de la Gartempe
Sur les bords de la Gartempe réunit trois récits de caractère autobiographique. BLANCHE ET LUCIE nous fait tout d’abord découvrir la petite Léone dans le monde savoureux de la campagne et d’une petite ville française. On retrouve Léone à quinze ans dans LES CAHIERS VOLES. Elle est jolie, vive, insolante et brave ; elle aime passionnément Mélie qui a son âge. LES ENFANTS DE BLANCHE clôt ce cycle par l’évocation d’une famille nombreuse dans une petite ville de province.
Mozart – L’itinéraire libertin
De Mozart on connaît bien sûr l'enfant prodige, l'adolescent rebelle, le génie foudroyé à trente-cinq ans. Mais il en est un autre, plus proche de nous, qu'Eve Ruggieri accompagne tout au long d'un itinéraire sentimental et libertin où l'on découvre son insatiable soif d'amour et de plaisirs. Des premiers émois de l'adolescence, des palpitations de Chérubin, aux jeux érotiques chez la Cousinette : d'une folle passion abusée aux conquêtes musiciennes transposées de l'alcôve aux scènes d'opéra, il n'est de note chez Mozart qui ne chante les feux du cœur et des sens. C'est à cette délicieuse fête intime que vous êtes conviés.
Réseaux d’ombres
Le Colonel Rémy, de son vrai nom Gilbert Renault, est l’un des résistants français les plus connus durant la Seconde Guerre mondiale. Il organise, développe et perfectionne le réseau de renseignements créé par Louis de La Bardonnie, réseau qui devient la Confrérie Notre-Dame, un des plus importants réseaux de la zone occupée. Il est également connu sous différents autres pseudonymes comme « Raymond », « Jean-Luc », « Morin », « Watteau », « Roulier » et « Beauce ».
Le fils de l’Homme invisible
Au cours d'une ivresse le père de Francois Berleant lui dit « tu es le fils de l'homme inivisible », sauf que François prend cette parole au premier degré ; cela va impacter sa vie en causant chez lui un profond mal de vivre. Il ne lui faut pas grand chose pour accroitre sa fragilité. Pendant de nombreuses années, il se croit plus ou moins invisible (il va jusqu'à se mettre nu à l'école), ensuite il se pense vraiment fou après qu'on lui ait dit qu'il était mongolien, sans même vérifier ce que cela signifiait. Il est paranoïaque, il pense que tout ces histoires sont savamment orchestrées par ses parents. Puis un jour, Marc un psychologue scolaire parvient à l 'approcher, le mettre en confiance et là il lâche toute sa souffrance. C'est émouvant car il décrit bien dans son livre, son langage intérieur qui l'a cadenassé et tourmenté pendant des années.