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Rui Lacas
Merci patron
Sud-est du Portugal dans les années 1980. Une vieille dame triste et esseulée demande chaque jour à son ancien patron une petite pièce pour sa fille jusqu’au jour où une personne lui demande qui est sa fille. Cette fille s’appelle Anita et vit avec sa mère sur la propriété de son patron, un riche Espagnol qui domine toute la région. Elle doit abandonner l’école pour se mettre à travailler.
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L’Amour et l’oubli
Chris, un écrivain sud-africain, aborde l'hiver de sa vie. Avant de perdre la mémoire, de ne plus percevoir l'importance des choses ou leur légèreté, avant d'oublier l'absence de son tout dernier amour et la mort si récente de sa propre mère, il revisite les belles années de son passé, évoque les femmes aimées et désirées qui, chacune à sa manière, ont accompagné sa vie d'écriture et de combats politiques – une vie de Sud-Africain blanc, enseignant, écrivain et militant, souvent en danger, emprisonné parfois, et toujours témoin révolté de son temps. L'Amour et l'Oubli est une autobiographie fictive, par le biais de laquelle André Brink rend hommage avec une évidente honnêteté au désir et à l'amour qui ont construit, nourri et régénéré l'homme – plus encore que l'écrivain – dans un pays brûlant de violences et d'engagements, de trahisons, de passions, d'exils et d'utopies.
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Il faut bien que quelqu’un monte sur le ring et dise: « Je suis fier d’être français. » Qu’il réponde à ceux qui condamnent la France pour ce qu’elle fut, ce qu’elle est, ce qu’elle sera: une criminelle devenue vieillerie décadente. Or nos princes, qui devraient la défendre, au lieu de pratiquer la boxe à la française, s’inspirent des lutteurs de sumo! Comment ne pas chanceler dans ces conditions? Et les procureurs de frapper fort. Ils exigent que la France reconnaisse qu’elle les opprime, qu’elle les torture, qu’elle les massacre. Seule coupable! Pas de héros dans ce pays! Renversons les statues, déchirons les légendes. Célébrons Trafalgar et Waterloo, et renions Austerlitz! Ils veulent que la France s’agenouille, baisse la tête, avoue, fasse repentance, reconnaisse ses crimes et, tondue, en robe de bure, se laisse couvrir d’insultes, de crachats, heureuse qu’on ne la « nique » qu’en chanson et qu’on ne la brûle que symboliquement chaque nuit! Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix, de monter sur le ring… et de boxer à la française!
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