Serge Raffy
Moi, l’homme qui rit
« François Hollande, quand j’ai évoqué avec lui ce projet de L’homme qui rit, a eu ce sourire malicieux que ses plus proches savent lire. Il signifiait que cette idée loufoque le rebutait, voire l’agaçait. Depuis ce jour, il ne m’a jamais reçu, malgré mes demandes insistantes. Il avait raison. D’une certaine manière, il m’a donné carte blanche pour m’introduire par effraction dans sa zone sombre. Je n’ai pas bénéficié de sauf-conduit. Je suis entré dans le labyrinthe d’un homme insaisissable. »
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Deux ou trois choses à vous dire
Notre pays a encore une chance de recoller à la marche du monde et de retrouver son rang. La France a rendez-vous avec les autres, tous les autres, de l’Est à l’Ouest : il n’est pas trop tard pour faire de ce rendez-vous un moment de reconquête. Mais cela ne pourra se faire qu’à deux conditions. Il nous faudra d’abord accepter la nécessaire remise en cause que nous fuyons depuis tant d’années. Tracer ensemble un projet collectif dans lequel chacun se reconnaisse et par lequel chacun retrouve l’espoir. Ne pas se contenter de défendre ses anciennes conquêtes mais en préparer d’autres, ne pas se crisper sur ses avantages devenus caducs mais adapter ses exigences aux transformations de la planète, ne pas refuser la mondialisation mais s’en servir, la tordre vers des progrès nouveaux. Il nous faudra ensuite accepter de passer quelques années difficiles, mais nécessaires, comme l’ont fait tous nos partenaires.
La République, la pantoufle et les petits lapins
Je me choisis « athée en politique » . En 2007, j'ai choqué mes amis en optant publiquement pour le candidat Sarkozy. Ni regret, ni blanc-seing. Voter n'est pas entrer en religion. Pourquoi bouderais-je ses initiatives bienvenues lorsqu'il interdit à Kadhafi le massacre des civils insurgés de Benghazi ? A gauche et à droite, la France officielle pense à huis clos. Sainte ligne Maginot, protège-nous d'un monde extérieur voué aux méchants impérialistes, aux terribles envahisseurs musulmans et aux désespoirs apocalyptiques ! Ouvrons nos fenêtres : un vent de liberté a déraciné en moins d'un demi-siècle l'empire stalinien, il s'attaque aujourd'hui aux despotismes profanes ou religieux, il réveille les courages et bouscule planétairement les tabous.
Chirac Sakrkozy – Mortelle randonnées
Entre Chirac et Sarkozy, la chasse a commencé. En 2007, l’un des deux adversaires périra politiquement ! Bientôt trente ans ! Ruptures passionnelles, trêves temporaires, alliances de façade. En choisissant Balladur contre Chirac en 1995, Sarkozy a commis un crime impardonnable. Bernadette l’a dit un jour : » Il a déjà planté une fois son poignard, il le refera. » Dans cette lutte sans merci pour le pouvoir, tous les coups sont permis, même les plus tordus. Grâce à son » hold-up » sur la présidence de l’UMP, Sarkozy a marqué un point face au président, mais il n’a pas encore pris l’Elysée ! Même si la droite n’est pas assurée de remporter les élections en 2007, l’un des deux sera le candidat de l’actuelle majorité. Car, malgré son âge, rien ne dit que Chirac ne décidera pas de se représenter. A moins de trois ans de l’échéance de 2007, de nombreux obstacles pourraient s’opposer à l’irrésistible ascension du petit Nicolas, y compris ceux que Jacques Chirac ne manquera pas de dresser sur son chemin. D’autant que la division de la droite fait le jeu de la gauche…
L’Algérie de Gaulle et l’armée
La tragédie vécue par l'armée, les rapports de celle-ci avec le général De Gaulle après son accession au pouvoir en 1958, les rapports entre l'armée et la population, tout est décrit avec un constant souci de l'histoire. et pour finir, « La fronde des généraux », on assiste à leur procès, on suit leurs années de captivité jusqu'à leur retour à la vie civile.

