Patrice Romain
Mots d’excuse – Les parents écrivent aux enseignants
Une anthologie de perles authentiques à offrir, à s’offrir et, surtout, à partager
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La guerre des légumes
Un dimanche soir, la paix et la sérénité qui règnent dans un couvent de Dublin sont troublées par l’irruption d’une femme. Philo, couverte de tatouages et pesant près de cent vingt kilos, cherche désespérément un refuge après avoir fui le domicile conjugal. Son goût pour le tabac, la bonne chère et les jurons ne font pourtant pas d’elle la candidate idéale pour la vie contemplative. Mais Philo est désespérée… Une fois sous la protection des religieuses, elle retrouvera sa confiance et une place au sein de la communauté. Mais il lui faudra tôt ou tard affronter les failles de son existence un mari alcoolique, un fils délinquant et un sombre secret qui la hante depuis des années. Le quartier des docks de Dublin, où s’est déroulée l’enfance de Peter Sheridan, est aussi l’une des forces de ce livre poignant et d’une irrésistible drôlerie.
Voyages en absurdie – Chroniques
Stéphane De Groodt est un adepte du jeu de mots et du calembour, s’inscrivant dans la ligne de Raymond Devos. Dans ses chroniques sur RTL (« A la bonne heure »), il présente un courrier imaginaire des auditeurs, sur un ton burlesques et décalé. Par exemple : « Je m’appelle Martine. J’ai 82 ans et deux caniches, en plus d’avoir Alzheimer et deux caniches. Mais j’ai encore une excellente mémoire pour une femme de 2 ans qui doit s’occuper de 82 caniches. ». Sur Canal + (« Le Supplément »), il narre sa rencontre fictive avec une célébrité (Nicolas Sarkozy, Michel Denisot, Kim Jong-un.), sur un mode surréaliste. Stéphane De Groodt est un acteur et humoriste belge. Il a notamment joué dans la série « Mes amis, mes amours, mes emmerdes » sur TF1 et a repris au théâtre à Bruxelles le rôle de Patrick Bruel dans « Le Prénom ». Il a présenté une chronique dans « La Matinale » de Canal + puis dans « A la bonne heure » sur RTL et dans « Le Supplément » sur Canal +.
La fée carabine
Qui donc à Paris égorge les vieilles dames de Belleville et transforme les papys en junkies ? Tous les soupçons convergent vers Benjamin Malaussène, bouc émissaire de son état, dont la sympathique famille s’est enrichie de quelques membres. Les héros du précédent épisode, « Au bonheur des ogres, » sont là, avec quelques nouveaux venus: le doux inspecteur Pastor, la petite Verdun, l’inquiétant commissaire Coudrier, etc. Plus on est de fous… » On retrouve avec bonheur la petite tribu de papier, dont Daniel Pennac développe à plaisir les personnages. Les intrigues et les destins se croisent au fil d’un récit dont la trame policière offre prétexte à s’attarder sur l’atmosphère du quartier, à épingler les méchants, les sans scrupules, les pas humains, toujours sur le mode de l’humour léger.
Sors de ce corps, William !
C’était Roméo et Juliette et patatras : c’est Peines d’amours perdues … Plaquée par l’homme de sa vie, Rosa est prête à tout pour le récupérer. Au point de croire aux boniments du magicien Prospero, spécialiste ès voyages dans le temps et retour d’affection … Mal lui en prend car, sitôt ensorcelée, la jeune femme reprend conscience dans la peau de … William Shakespeare.
Si la vie et l’amour ont un sens, la colocation cérébrale avec le grand Will risque de faire sauter quelques certitudes …