Heinz Konsalik
Natalia
Satovka, un village perdu au coeur de la Sibérie, on croit encore aux malédictions et aux sortilèges. Ainsi nul n’oserait franchir le seuil de la maison hantée depuis 150 ans par la comtesse Albina. Pourtant Tassburg, le jeune ingénieur venu de la ville, décide de s’y installer, et chacun pense qu’il n’en ressortira pas vivant. En pleine nuit, Tassburg est réveillé par une jeune fille qui prétend s’appeler Natalia. Poursuivie par un-homme, fuyant à travers la taïga, elle se cacherait depuis plusieurs jours dans la maison. Devant sa beauté peu commune, Tassburg tombe passionnément amoureux. Mais la mystérieuse et farouche Natalia n’est-elle pas le fantôme de celle qui fut assassinée là jadis, la comtesse Albina Igorevna?
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Histoire de l’ascension infernale d’Évariste Gamelin, jeune peintre parisien, engagé dans la section de son quartier du Pont-Neuf, Les dieux ont soif décrit les années noires de la Terreur à Paris, entre les ans II et III. Farouchement jacobin, fidèle entre les fidèles de Marat et Robespierre, Évariste Gamelin finira par être nommé juré au tribunal révolutionnaire. La longue et implacable succession des procès quotidiens de plus en plus expéditifs (à partir de la loi de prairial en particulier) entraîne cet idéaliste dans une folie qui le coupera de ses proches et précipitera sa propre chute à la suite de son idole Robespierre, au lendemain du 9 Thermidor.
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Parvenu à l'heure des bilans, le narrateur, directeur d'hôpital, se souvient que, trente ans auparavant, on avait exhibé devant les étudiants, dans un amphithéâtre déjà vétuste, aujourd'hui disparu, sa mère, presque mourante, un écriteau sur la poitrine. Et d'autres souvenirs reviennent qui font affleurer quelques figures d'Argentins : Gabriel, le kinésithérapeute aveugle, Nicolas, le frère, et même Eva Perón, haranguant du haut d'un tracteur une foule de miséreux. Mais très vite, sur la scène de la mémoire, c'est l'extravagant M. Moralès qui s'impose. Ancien grand couturier, tour à tour avide d'absolu et succombant à l'abjection, il entraîne dans son sillage un cortège d'excentriques. Seul le souvenir de la mère, une femme aux yeux gris, pénétrée de la sagesse des humbles, revient apaiser le tumulte de la mémoire. Et les ombres, enfin, peuvent se dissiper.
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