Albert CamusAnna Gavalda, Dino Buzzati, Julio Cortazar, Claude Bourgeyx, Fred Kassak, Pascal Mérigeau
Nouvelles à chute
Sélectionnée pour la particularité de sa chute, chacune des nouvelles de ce recueil peut vous réserver une surprise si vous vous laissez guider par l’auteur… ou vous entraîner dans un véritable défi intellectuel si vous décidez de ne pas vous laisser surprendre. L’après-texte est un appareil pédagogique à destination des classes de 3è et 2nde.
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Nature morte à la grenade
Les intrigues d’Inga Abele ont pour cadre la Lettonie d’aujourd’hui où ses personnages se débattent dans des relations compliquées et parfois douloureuses. » Analyse profonde, psychologie impitoyable et paysages forts « , voici comment le style de ce jeune auteur est caractérisé par ses pairs. Ce premier livre d’Inga Abele à paraître en français réunit quatre nouvelles traduites du letton par Gita Grinberga et Henri Menantaud : Nature morte à la grenade, Les fleuves de nos pays, Offrez-moi un violon, Les années d’amour.
Le cri inéluctable de l’oiseau
Pierre Champion est un artiste au sens le plus humaniste du terme. Chantre de la forêt et de la nature, compagnon de tous les bestiaires et de tous les univers de nos campagnes. Cet insurgé plénipotentiaire, en perpétuelle révolte face à l’absurdité et à l’aveuglement d’un monde qu’il sait enrichir par le culte contagieux de l’amitié, écrit des textes avec la levure de sa sensibilité et de sa vision nostalgique, réaliste et poignante, des êtres et des choses. Pierre Champion sait faire vivre dans ses écrits l’attachement que chacun porte à la Nature qu’il faut protéger, une urgente nécessité planétaire et un devoir pour l’Homme d’aujourd’hui et de demain.
Les Diaboliques
« Quant aux femmes de ces histoires, pourquoi ne seraient-elles pas les Diaboliques ? N'ont-elles pas assez de diabolisme en leur personne pour mériter ce doux nom ? Diaboliques ! il n'y en a pas une seule ici qui ne le soit à quelque degré. Il n'y en a pas une seule à qui on puisse dire le mot de « Mon ange » sans exagérer. Comme le Diable, qui était un ange aussi, mais qui a culbuté, – si elles sont des anges, c'est comme lui, – la tête en bas, le… reste en haut ! » – Il fallut près de vingt-cinq ans à Barbey pour le voir paraître : il y travaillait déjà en 1850. À la fin de la Commune, Barbey revint en Normandie. Il y acheva le livre en 1873.
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Un ami du narrateur, très imbu de l’histoire locale, raconte l’anecdote suivante : Mme Husson, modèle de vertu de Gisors, s’est mis en tête de promouvoir la chasteté dans sa ville en couronnant une rosière. Mais aucune fille ne résiste à l’enquête de mœurs, aussi Mme Husson se rabat-elle sur l’esprit simple du village, Isidore, qui est couronné « rosier ». Or celui-ci utilise sa récompense pour s’encanailler à Paris.