Sophocle
Œdipe Roi
« Malheureux ! Puisses-tu Jamais n’apprendre qui tu es ! »
Averti par un oracle qu’il tuerait son père et épouserait sa mère, Oedipe fuit les lieux de son enfance, espérant ainsi préserver Polype et Mérope, ses parents présumés. Que ne lui a-t-on dit, hélas, qu’il était en réalité le fils de Laïos ! Cette cruauté du sort l’amène à commettre à son insu un acte criminel.
Ignorant du drame qui se joue, aveuglé par le hasard, Oedipe court à sa perte. Il tue un voyageur qui lui barre la route, libère Thèbes de l’emprise de la Sphinx et épouse, en récompense de sa bravoure, la reine de la cité : son terrible destin s’accomplit inéluctablement.
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Rhinocéros est la pièce la plus riche de Ionesco. Elle ne perd rien de l'esprit d'innovation, de provocation, des premières pièces. Comme elles, celle-ci mélange les genres et les tons, le comique et le tragique. Mais l'innovation principale qui s'introduit ici est la réflexion sur l'Histoire, à travers le mythe. La pièce est une condamnation de toute dictature (en 1958, on pense au stalinisme). Ionesco condamne autant le fascisme que le communisme. C'est donc une pièce engagée : «Je ne capitule pas», s'écrie le héros.Le rhinocéros incarne le fanatisme qui «défigure les gens, les déshumanise».
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« Géronte – On ne peut pas mieux raisonner, sans doute. Il n'y a qu'une seule chose qui m'a choqué : c'est l'endroit du foie et du cœur. Il me semble que vous les placez autrement qu'ils ne sont; que le cœur est du côté gauche, et le foie du côté droit. Sganarelle – Oui, cela était autrefois ainsi; mais nous avons changé tout cela, et nous faisons maintenant la médecine d'une méthode toute nouvelle. » Les cocasseries perpétuelles de Sganarelle et son charabia scientifique suffisent à tromper la crédulité de la patiente et de son entourage, pour notre plus grand bonheur. Et, pour comble de l'ironie, le faux médecin a affaire à une fausse malade…
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