Christine Deviers-Joncour
Opération bravo
Elle est au centre d’un des plus gros scandales politico-financiers de ces dernières décennies, l’affaire Elf-Aquitaine-Thomson. Elle a été bafouée, menacée, humiliée, emprisonnée. Longtemps, elle s’est tue. Longtemps, aussi elle a menti. Parce qu’il lui semblait impossible de dire toute la vérité sur une affaire où l’intérêt national était en jeu. Et parce qu’elle voulait protéger Roland Dumas, l’homme qu’elle avait aimé. Aujourd’hui, Christine Deviers-Joncour lève le voile sur l’un des principaux aspects de l’affaire Elf : l' »Opération Bravo » – les transactions secrètes entre la France et Taïwan pour la vente de six frégates entre 1988 et 1991. Transparente, elle révèle tout : les faits, les dates, les chiffres, les noms, les conversations secrètes.
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Toute vérité est bonne à dire, pour un historien conscient de sa responsabilité. Toute vérité est bonne à lire, pour un lecteur souhaitant mieux connaitre les données réelles des problèmes qui se posent à son pays, à son temps, et à lui-même.
Les loups de Lauzargues – 3 – Félicia au soleil couchant
Après Jean de la Nuit et Hortense au point du jour voici le troisième volet des aventures d’Hortense de Lauzargues, jeune héritière, riche, belle et passionnée, et de son amie Félicia Orsini, comtesse Morosini qui, par vengeance, a voué sa vie à la restauration de l’Empire français.
Comme dans les deux précédents volumes, le coeur d’Hortense demeure attaché à cette sauvage région de l’Auvergne, où elle a rencontré et aimé d’un amour impossible le meneur de loups que l’on appelle Jean de la Nuit.
Pour venir en aide à Félicia, Hortense devra rejoindre le Paris de Louis-Philippe où l’attendent d’étranges surprises. Mais il lui faudra cette fois aller beaucoup plus loin, jusqu’au rives du Danube où à Vienne, l’Aiglon, captif de Metternich, rêve de gloire et s’étiole au son des valses de Strauss et de Lanner.
Ce roman galope sur les chemins de la peur et de l’intrigue mais aussi de l’amour, et c’est toute une époque qui se déroule au fil des pages pour réveiller la passion, rafraîchir la mémoire et redonner le goût d’un autrefois plein de charme et de couleur.
Le dernier soupir du maure
Le jour de la fête de Ganesh, Aurora Zogoïby danse pour défier des dieux auxquels elle ne croit pas. Peintre célébré, femme aux dimensions formidables, Aurora exècre la foule qui s'adonne au culte superstitieux du dieu éléphant. Sa danse est donc un geste de suprême dédain. Mais la foule se méprend et la vénère. Irréversiblement, elle est au centre des choses. Y compris de la vie de son fils Moraes. Le roman suit exactement le même schéma narratif que Les Enfants de minuit : à l'aube de sa mort, le narrateur se lance sur un rythme effréné dans le récit de sa vie, commençant à la jeunesse de ses grands-parents pour arriver, essoufflé, au moment où il prend la plume. Même festin d'images, même réalisme magique, même sensualité, si ce n'est que le poivre a remplacé le chutney comme moteur du souvenir.
Le Sacre
Il était donné pour mort, miné par cinq ans de cohabitation, largement dominé par Lionel Jospin. Détruit par des affaires à répétition et traqué par des juges qui ne dissimulaient même pas leur envie pressante de l’abattre. Tous en convenaient, à gauche comme à droite : l’aventure de Chirac était au bord de s’achever. Aujourd’hui ? Jamais aucun président de la République n’a disposé d’autant de pouvoirs. Aucun, depuis de Gaulle, n’a joué un rôle aussi décisif sur la scène internationale, jusqu’à apparaître comme le seul chef d’Etat qui puisse contester la toute-puissance américaine. Aucun n’a si complètement désarçonné une opposition de gauche réduite en miettes. Force est, une fois encore, de reconnaître la résurrection du phénix Chirac. Pourquoi s’est-on, et en particulier son adversaire Lionel Jospin, tant égaré sur la véritable nature de Jacques Chirac, au point de le faire si longtemps passer pour un « minable » en politique ?