Hildegard Goss-Mayr
Oser le combat non-violent
Prêcher la non-violence pour faire naître la paix et la réconciliation est une entreprise presque désespérée. Pourtant, des hommes et des femmes se lèvent régulièrement pour rappeler au monde que l’entente entre les peuples ne se fera que par la concorde pacifique. Certains le font au nom de Dieu. Hildegard Goss-Mayr et son mari Jean Goss sont de ceux-là. Bouleversés par les horreurs de la dernière guerre, c’est avec confiance qu’ils se lancent dans ce combat. Le point de départ de leur action réside dans cette constatation : l’Esprit divin a placé en chaque homme la force d’aimer, de pratiquer la justice et de défendre la vérité. Leur but sera donc de révéler ce don et de le faire fructifier.
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Deux ou trois choses à vous dire
Notre pays a encore une chance de recoller à la marche du monde et de retrouver son rang. La France a rendez-vous avec les autres, tous les autres, de l’Est à l’Ouest : il n’est pas trop tard pour faire de ce rendez-vous un moment de reconquête. Mais cela ne pourra se faire qu’à deux conditions. Il nous faudra d’abord accepter la nécessaire remise en cause que nous fuyons depuis tant d’années. Tracer ensemble un projet collectif dans lequel chacun se reconnaisse et par lequel chacun retrouve l’espoir. Ne pas se contenter de défendre ses anciennes conquêtes mais en préparer d’autres, ne pas se crisper sur ses avantages devenus caducs mais adapter ses exigences aux transformations de la planète, ne pas refuser la mondialisation mais s’en servir, la tordre vers des progrès nouveaux. Il nous faudra ensuite accepter de passer quelques années difficiles, mais nécessaires, comme l’ont fait tous nos partenaires.
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La relève du matin
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