Valerie Tong Cuong
Pardonnable, impardonnable
Un après-midi d’été, Milo, douze ans, fonce à vélo sur une route de campagne. L’ivresse de la descente, un virage, et c’est la chute. Tandis que l’enfant se bat pour sa vie, c’est toute sa famille qui vole en éclats. Milo était censé réviser ses cours d’histoire. Que faisait-il sur cette route ? Chacun cherche le coupable, mais personne n’est innocent. Dans ce ballet des aveux où défilent les parents, Céleste et Lino, l’indéchiffrable grand-mère Jeanne et la jeune tante Marguerite, se dessinent peu à peu les mensonges, les rapports de force et les petits arrangements qui cimentent la famille. L’amour que tous portent à Milo suffira-t-il à endiguer la déflagration? Un roman vibrant qui explore avec justesse nos cheminements souterrains vers le pardon.
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Celestino Marcilla, Madrilène de famille bourgeoise, a milité à gauche pendant les années qui précédèrent la guerre civile, puis combattu avec une bravoure remarquée dans les milices, puis s'est réfugié en France au moment de la défaite de 1939. Alors une fille – son unique enfant – lui est née, Pascualita, et sa femme est morte. Celestino a emmené sa fille avec lui à Paris, qu'il n'a pas quitté depuis. En 1959, elle a vingt ans, et il en a soixante-sept. Celestino, à Paris, vit de ses rentes, qui lui donnent une certaine aisance. Il ne fait rien, que penser ou rêver politique, passant ses journées à lire et à annoter des journaux et des livres, à écrire des articles de politique ou de sociologie qui sont refusés partout, et un ouvrage qui n'avance pas – au côté de Pascualita, qui n'a qu'indifférence et dédain pour les préoccupations ou plutôt l'obsession de son père.
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